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Fermeture de la rotative La Dépêche sur décision de justice

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Le tribunal de commerce a décidé, ce lundi matin, de mettre en liquidation la SARL Rotative La Dépêche. Les douze salariés de l’imprimerie, qui faisaient grève depuis le 22 février, vont être licenciés. L’avocat de La Dépêche avance des « tentatives de reclassements ». « C’est la fin d’une institution », regrette le délégué du personnel Stanley Sandford.

Placée en redressement judiciaire il y a trois semaines, la société  Rotative La Dépêche a été mise en liquidation judiciaire, ce lundi matin. La décision a été prise par le tribunal mixte de commerce de Papeete alors que les salariés de l’imprimerie sont en grève depuis plus d’un mois. « La grève n’a pas causé la perte de la rotative, elle l’a finie », estime Maître Jean-Michel Vergier, l’avocat de La Dépêche. « Elle était en difficulté et quand vous êtes privés de tout chiffre d’affaires pendant plus d’un mois, on en arrive à une liquidation », ajoute-t-il. Les douze salariés de l’entreprise vont être licenciés.

Les six salariés présents ce lundi matin à l’audience ont été sonnés par la décision du tribunal. Une institution a été « détruite » en l’espace de seulement quatre ans, dénonce le délégué du personnel Stanley Sandford.

Pour rappel, l’imprimerie du quotidien La Dépêche de Tahiti s’est mise en grève le 22 février dernier en raison de retards sur le versement des salaires et des craintes des salariés pour leur avenir. Depuis, le journal n’a plus été imprimé, mais il est édité en version numérique, la rédaction n’étant pas en grève.

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7 Commentaires

  1. MAHUTA
    27 mars 2018 à 6h51 — Répondre

    vive les syndicalistes, bravo, continuer maintenant de faire la grève, et bravo a ceux qui ont suivi les yeux fermés, ces vendeurs de rève qui aujourd’ hui se présentent a nous en victimes. Tellement de jeunes souffrent de ne pas travailler et a cause de ces syndicalistes a la noix, la misère va augmenter en comptant parmi elle, ces travailleurs de la dépèche.
    Bravo et bonne paques

  2. simone grand
    27 mars 2018 à 7h02 — Répondre

    L’issue était tellement prévisible que je ne comprenais pas la grève qui a achevé l’outil de travail. Faut-il que les leaders syndicaux soient incompétents pour avoir entraîné et soutenu le personnel qui détruisait son outil de travail!

    • Mata
      27 mars 2018 à 18h07 — Répondre

      Ou payes??

  3. Nanard
    27 mars 2018 à 7h42 — Répondre

    Merci les syndicats. Encore le résultat de vos caprices de gamins.

  4. Pierre André
    27 mars 2018 à 11h29 — Répondre

    Moi j’aime bien les syndicalistes. Ils foutent en l’air l’économie du Pays et ensuite ils disent que ce sont les politiciens qui en sont responsables…

  5. William
    28 mars 2018 à 15h29 — Répondre

    Mahuta, Simone Grand (que j’estime pour ses écrits, mais là n’a pas bien réfléchi avant de rédiger sa prose), Nanard, Pierre André: Ce n’est pas de la faute des grévistes ou des syndicats si l’entreprise ferme, mais bien à cause des décisions des incompétents qui ont dirigé/dirigent le groupe. Depuis le rachat en 2014, plusieurs mauvaises décisions ont été prises…

  6. Tams
    29 mars 2018 à 12h23 — Répondre

    Sérieusement, un peu de réflexion… Quand on a des retards de paiement de salaire, ça montre déjà un problème de santé financière de la société… La priver en plus de ça d’entrée d’argent avec une grève allait forcément aggraver la situation… Ce n’est pas pour rien que LDT voulait sous-traiter et reclasser le personnel… Enfin bon

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