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Fin du masque : les immunodéprimés appellent à la solidarité

Pour beaucoup la fin de l’obligation du port du masque dans les transports en commun est un motif de réjouissance. Néanmoins, pour les personnes immunodéprimées, cette mesure est le signe d’une inquiétude grandissante. Ils sont entre 230.000 et 300.000 en France et représentent 40% des personnes en réanimation suite à une contraction au covid-19. Les détails avec notre partenaire Europe1.

Jour de libération pour les uns, synonyme d’angoisse pour les autres : la fin du masque dans les transports en commun met en danger la vie des immunodéprimés : greffés, dialysés, transplantés, atteints de certains cancers ou prenant des traitements qui affaiblissent leur système immunitaire.

Ils sont entre 230.000 et 300.000 en France. Très à risque face au virus, on estime qu’ils représentent 40% des personnes en réanimation. Europe 1 a interrogé des immunodéprimés pour savoir comment ils se sentent face à cette mesure.

Redoubler de vigilance

Pour Stéphane, le retour à la vie normale ne se fera pas tout de suite. Greffé du rein il y a deux ans, il a déjà reçu quatre doses de vaccins. Mais la protection est faible et ne dure pas alors ce lyonnais va devoir redoubler de vigilance face aux passagers sans masques.

« Aujourd’hui par exemple quand je réserve un billet de TGV, je prends une place isolée pour être certain de ne pas avoir quelqu’un autour de moi, de trop proche et je garde mon masque FFP2 à partir de l’entrée de la gare jusqu’à la sortie parce qu’on peut être à côté de vous, si vous avez le Covid et vous ne savez même pas qu’on est à risque, mais nous on peut en mourir », détaille-t-il au micro d’Europe 1.

20% de risque de mourir du covid

S’il contracte le Covid, Stéphane a 20% de risque d’en mourir. C’est plus qu’une personne en Ehpad. Alors pour protéger les immunodéprimés, Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales appelle les Français à être solidaires.

« Tout le monde est fatigué de cette épidémie, mais en même temps porter un masque ça ne me semble pas un sacrifice inconsidéré s’il s’agit de préserver la santé de personnes fragiles, et de sauver leur vie », explique Ivanie Caillé, fondatrice de l’association Renaloo.

Si cet appel à garder le masque n’est pas entendu, près de 300 000 français immunodéprimés risquent de vivre chaque trajet dans l’angoisse.

Avec Europe1

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