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Flosse attaque Fritch devant le parti

Un conseil politique a eu lieu lundi soir à Erima. Lors de cette réunion, le leader orange Gaston Flosse a longuement critiqué la politique gouvernementale menée par Edouard Fritch pourtant président délégué du parti.

L’ancien président a attaqué le bilan de son successeur qui avait affirmé il y a quelques semaines qu’il préférait : « privilégier le dialogue et la recherche de consensus« . Pour Gaston Flosse, cette stratégie se traduit par trop de « demis mesures ». « Le consensus est un ventre mou qui paralyse l’action« , a-t-il déclaré. Le président du Tahoera’a considère que les propos tenus par Edouard Fritch ne sont pas ceux « d’un capitaine qui connaît sa route et qui tient ferme sa barre« .

Mise en garde contre une scission du parti

Gaston Flosse a encore affirmé haut et fort devant les membres présents qu’il ne « sera pas le spectateur impuissant de la disparition » du parti orange. Effectivement, il a aussi été question lors de ce conseil politique de l’éventuelle scission du Tahoeraa huiraatira au sein de l’assemblée de la Polynésie pour composer une nouvelle majorité avec l’opposition. Le vieux lion a mis en garde ceux qui seraient à l’initiative de cette « folie ». « hors du Tahoeraa, point de salut« , a-t-il lancé.

Pour Flosse, l’affaire de la vaisselle est orchestrée par Fritch

Pour finir, Gaston Flosse est revenu sur les affaires politico-judiciaires le concernant et notamment celle de la vaisselle de la présidence. Il a affirmé qu’un courrier « à charge » rédigé par Edouard Fritch fin octobre, et signé par son directeur de cabinet, serait parti de la présidence et arrivé sur le bureau du procureur. Pour Gaston Flosse ce courrier est donc la preuve que son dauphin a « menti à son parti, à la population » et qu’il a « délibérément voulu en faire un scandale« . Mais plus encore le président du Tahoera’a considère que : « Edouard a voulu discréditer Marcel Tuihani, car il est persuadé que celui-ci constitue un danger pour lui« .

Pour Gaston Flosse, cet acte émanant de son dauphin est « un vrai coup bas, un vrai coup de poignard dans le dos » envers le parti et le président de l’assemblée de la Polynésie qui est « promis à un bel avenir« …