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Flosse se montre

Le président du Tahoeraa, Gaston Flosse, a organisé une conférence de presse mardi matin pour remettre de l’ordre dans son parti après l’exclusion d’Angélo Frébault la veille. Il en a profité pour tacler « l’inaction » du gouvernement Fritch et le « néocolonialisme » de l’Etat.

Le Tahoeraa huiraatira a invité la presse mardi matin, après une longue période de silence à l’issue des territoriales. A l’ordre du jour : l’exclusion d’Angélo Frébault lundi soir du parti orange par le conseil politique. Le président du Tahoeraa, Gaston Flosse, a aussi fait son bilan des 150 jours du gouvernement Fritch.

Angélo Frébault « une pomme pourrie »

Sur l’exclusion d’Angélo Frébault du Tahoeraa, le président du parti orange estime que « c’est une affaire de discipline de parti, (…) prévu par l’article 10 du statut » et que ce dernier n’avait respecté ni l’avis du bureau exécutif, ni celui du conseil politique, ni sa parole lors de la campagne des territoriales concernant la réforme des retraites. Sur la taille du groupe orange à l’assemblée, il ajoute : « Nous ne serons plus que neuf, mais je préfère être neuf que d’avoir une pomme pourrie, car franchement il a trahi la confiance. (…) Bref la page est tournée il faut aller de l’avant ».

« Le président a un boulevard, il n’y a vraiment pas d’opposition efficace et dynamique »

Sur la politique en général, Gaston Flosse a annoncé que le groupe orange à Taraho’i serait à l’avenir « plus actif dans l’opposition ». Il affirme que le parti orange sera « une opposition constructive », reprenant les termes d’Angélo Frébault.

Edouard Fritch « un magicien avec de la poudre de perlimpinpin »

Le président du Tahoeraa est aussi revenu sur les 150 jours de gouvernance d’Edouard Fritch. Il regrette d’ailleurs que ce dernier n’ait finalement pas fait de bilan des 100 jours. Gaston Flosse affirme que son parti a « décidé de regarder l’action du gouvernement » et constaté qu’il « n’y avait rien ». « (Edouard Fritch) nous lance la fameuse poudre de perlimpinpin ».

Gaston Flosse tacle l’ISPF et l’IEOM

Gaston Flosse s’en est aussi pris mardi matin aux données de l’Institut de la statistique ainsi qu’à celles de l’Institut d’émission d’outre-mer. Il considère que leurs résultats sont tronqués. « Tout est calculé, dirigé vers ce qu’il y a de bien, de beau, de dynamique dans le Pays. Mais ce que nous voulons, c’est la réalité ».

Gaston Flosse dénonce le « néocolonialisme » de l’Etat

Le président du Tahoeraa a aussi affirmé mardi matin que le « colonialisme revenait à petit pas mais très sûrement » notamment dans le secteur de l’éducation. Selon lui « l’Etat se retire de plus en plus des financements des grands projets (…) et refuse maintenant de participer à financer la construction de nos collèges et lycées ».

 

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2 Commentaires

  1. pat
    26 septembre 2018 à 9h17 — Répondre

    faut savoir GASTON l’état est néocolonial dans l’éducation mais il ne veut pas payer les établissements scolaires celui qui paye a peut être un droit de regard sur les dépenses au moins que l’argent soit ou cela est prévu

  2. moana
    27 septembre 2018 à 10h50 — Répondre

    en métropole la charge de construction revient au département et la charge les lycées au région…pourquoi est-ce différent ici ??? Cependant je le rejoins sur un point notre ministre se fait « bouffer » par le vice rectoratsur par exemple la carte de formation …..

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