ACTUS LOCALESPOLITIQUE

François Hollande présente ses vœux aux Outre-mer

 

@ capture d'écran Elysée.fr

@ capture d’écran Elysée.fr

Le président de la République a répondu aux questions de Laurence Théatin et William Kromwel pour le réseau Outre-mer 1ère et France O dans son bureau de l’Elysée.

 Durant trente minutes, il est revenu sur plusieurs dossiers : la vie chère et les emplois d’avenir notamment mais aussi sur des sujets propres au fenua. Tour d’horizon.

Les investissements chinois

C’était une réponse attendue. Interrogé sur le manque d’influence de la France dans la région face au géant chinois, François Hollande s’est voulu rassurant. Des investissements de l’étranger oui, mais « contrôlés ».

Il a indiqué que « les chinois étaient les bienvenus », en concédant qu’il fallait néanmoins « respecter un certain nombre de règles notamment sur le plan environnemental » a averti le chef de l’Etat.

En tout cas, sur les trois candidats en lice pour l’exploitation du projet Mahana Beach, un groupe est américain (Group 70 International), l’autre est français (Architecture Studio), et le troisième est chinois (Forbase group). Et si l’un de ces trois groupes venait à faire faux bond, le plan B du gouvernement est d’ores et déjà trouvé : il sera chinois avec le groupe Carnival, basé à Hong-Kong.

Quelles transitions énergétiques pour l’Outre-mer ?

« Nous pouvons faire de l’outre mer l’avant-garde des transitions énergétique » a plaidé François Hollande. Evoquant « la géothermie en Guadeloupe, le recyclage des eaux usées à la Réunion et les terres australes », ces dernières sont pour le président de la République autant de leviers qui « permettront d’inventer les sources énergétiques de demain. ». Des sources « exceptionnelles » pour l’espace maritime d’Outre-mer qui est le deuxième espace maritime mondial. Le message du président trouve un écho tout particulier en Polynésie française, en cette période, où la question de l’exploitation de ressources minière sous-marine est actuellement à l’étude.

La place de l’Europe en Outre-mer

A trois mois des européennes qui se dérouleront sur le fenua le 24 mai prochain, François Hollande a souligné l’importance de l’Europe en Outre-mer. Il a invité les élus ultras marins à «se battre pour que l’Outre-mer ait sa part dans le budget européen », rappelant l’importance de Bruxelles dans les fonds d’investissement notamment dans l’assainissement. Dernière dotation européenne de poids reçue par le fenua, concerne l’assainissement de Papeete. Un chèque signé en novembre dernier d’un montant de 2,2 milliard de Fcpf.

François Hollande dans le Pacifique Sud

Des détails ont été donnés sur son agenda. Il profitera de sa présence au G20 en Australie  le 14 et 15 novembre prochain pour faire une visite en Nouvelle-Calédonie.
Il a également indiqué se rendre à Wallis et Futuna : «J’ai reçu les élus de Wallis et Futuna ici à l’Élysée. Ils m’ont dit qu’il n’y avait pas eu de président de la République, depuis Valéry Giscard d’Estaing, c’est un argument que j’ai entendu. ». Le caillou, Wallis et Futuna, à quand donc une visite sur le fenua ? Il a prévenu : « si je peux aller ailleurs en fonction des circonstances, je le ferai » a conclu François Hollande.

Jacques Chirac est le dernier chef d’État à s’être rendu en Polynésie française pour une visite officielle, en 2003.

Retrouvez ci-dessous l’intégralité de l’interview de François Hollande :

 

Article précedent

Rossée par son compagnon une femme est morte à Makemo

Article suivant

Comment la Seine pourrait fragiliser tout le pays

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

François Hollande présente ses vœux aux Outre-mer