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Fritch multiplie les rencontres à l’ONU

 Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, est actuellement à New York pour participer à la 4ème commission de l’ONU, qui évoquera, mardi, la « question de la Polynésie française ». Il s’exprimera dans le cadre du débat initié depuis la réinscription de la Polynésie sur la liste de l’ONU des territoires à décoloniser, en 2013.

La délégation de la Polynésie française, composée notamment du vice-président, Teva Rohfritsch, du président de l’assemblée, Gaston Tong Sang, de la sénatrice Lana Tetuanui et du maire de Makemo, Félix Tokoragi, a débuté lundi à New York une série de rencontres préparatoires à la réunion de la quatrième commission de l’ONU.

Selon un communiqué de la présidence, la délégation a rencontré Tekau Frère, une Polynésienne établie depuis plusieurs années à New York qui travaille sur des sujets relatifs à l’environnement concernant la région Pacifique.

Edouard Fritch s’est ensuite entretenu avec l’ambassadeur de Samoa à l’ONU, Aliioaiga Feturi Elisaia, qui a « salué la démarche de la délégation polynésienne soutenue par la majorité de la population, comme le démontre le résultat, cette année, des élections à l’Assemblée de la Polynésie française ».

Opération lobbying

Ensuite la délégation s’est entretenue avec Miroslav Jenca, assistant du secrétaire général de l’ONU, qui « connait bien le dossier et mesure bien l’importance de la démarche de la délégation polynésienne devant la 4ème commission de l’ONU ».

Une réunion de travail s’est tenue avec l’ambassadeur Walton Alfonso Webson, d’Antigua-et-Barbuda, qui préside le C24, le comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation. Edouard Fritch a de nouveau expliqué les fondamentaux du statut de la Polynésie française et « l’attachement des Polynésiens à cette forme de gouvernance ».

Enfin, ultime rencontre de la journée, l’ambassadeur du Libéria, Dee-Maxwell SaahKemayah Sr, qui assure la présidence de la 4ème commission. La délégation polynésienne a une nouvelle fois sensibilisé ce diplomate au cas de la Polynésie, et « à la volonté de la majeure partie des Polynésiens de continuer avec le statut d’autonomie et le soutien de la France ».

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