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Fritch relance sa réforme du CESC

Après avoir reculé sur ce texte avant les territoriales, le gouvernement remet sur la table son projet de réforme du Conseil économique, social et culturel (CESC) qui créé un quatrième « collège du développement » et réduit la représentation des syndicats de salariés. Le texte passe jeudi à l’assemblée.

Petite surprise jeudi au programme de l’assemblée avec le retour de la réforme du CESC. Une réforme qui créé un quatrième collège du « développement » et qui réduit la représentation des syndicats de salariés au sein de la quatrième institution du Pays. Le texte avait été retiré par Edouard Fritch avant les élections territoriales, dans un contexte de grogne sociale des syndicats contre cette réforme du CESC et celle des retraites. Edouard Fritch avait à l’époque annoncé avoir « compris » les préoccupations des syndicats de salariés qui perdaient cinq sièges dans cette réforme, mais était resté évasif sur l’avenir du texte. Finalement, le projet revient à l’assemblée quasiment tel qu’il était avant les élections.

La Cosac et le « secteur médical » n’entrent plus au CESC

Comme dans la précédente mouture de la réforme, la CCISM gagne un siège, l’Académie tahitienne en obtient un à part entière et le Cluster maritime, l’Organisation des professionnels de l’économie numérique (Open) ou les prestataires d’activités touristiques entrent au CESC. Comme dans la précédente mouture également, la Jeune chambre économique quitte l’institution. Du côté des syndicats, la saignée est la même. Le collège passe de 16 à 12 membres. La CSTP-FO perd deux sièges. La CSIP, A ti’a i mua et Otahi en perdent un chacun.

Le nouveau texte comporte néanmoins trois changements par rapport à la réforme initiale. D’une part, la Confédération syndicale des agents communaux (Cosac) n’entre plus au CESC. Elle est remplacée par le Syndicat de la fonction publique (SFP) à la suite d’une décision de justice survenue mai dernier. Ensuite, le secteur médical n’entre plus non plus au sein du Conseil. Enfin, les associations gestionnaires d’établissements sociaux éducatifs gardent leur place alors qu’ils perdaient leur siège dans la précédente réforme.

Le Tavini et le Tapura votent « pour » en commission

La réforme du CESC passe jeudi à l’assemblée. La semaine dernière, le texte n’a pas rencontré d’opposition en commission. Le Tapura et le Tavini ont voté « pour ». Le Tahoeraa s’est abstenu.

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2 Commentaires

  1. moana
    18 juin 2018 à 17h56 — Répondre

    dissolution de cette institution bien inutile et coûte cher aux contribuables.

  2. simone grand
    19 juin 2018 à 7h51 — Répondre

    Réduire le nombre est indispensable. Ils coûtent tous trop cher à la collectivité. D’avoir réduit le nombre de syndicalistes est cependant un premier pas appréciable.

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