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Fritch retire sa réforme, la grève générale levée

L’intersyndicale a annoncé vendredi matin au terme de sa rencontre avec le gouvernement et la majorité Tapura que la réforme des retraites était retirée de l’ordre du jour de l’assemblée. Les syndicats ont levé la grève générale débutée mardi.

Comme convenu jeudi soir à minuit, l’intersyndicale a été reçue vendredi matin, non pas à l’assemblée toujours paralysée par les grévistes, mais à la présidence par Edouard Fritch, son gouvernement et sa majorité Tapura. Comme convenu également jeudi soir avec les représentants de l’intersyndicale, Edouard Fritch a annoncé sa demande de retrait de l’ordre du jour de l’assemblée de la réforme des retraites. Immédiatement après ce rendez-vous, l’intersyndicale a annoncé la levée de la grève générale entamée mardi. La présidence s’est brièvement expliqué dans un communiqué : « le président a voulu aller jusqu’au bout du débat démocratique. Il note qu’en commission, lors de l’étude du texte, l’opposition n’a pas contribué à ce débat, ni manifesté de contre-propositions. La démocratie veut que les élus aient à se prononcer sur le fond du texte. Ils  n’en auront pas eu l’occasion puisque l’intersyndicale ne leur en a pas laissé la possibilité. »

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LOCAL MAG MARS 2018

7 Commentaires

  1. Sanford Alexis
    9 mars 2018 à 16h50 — Répondre

    La Edouard tu me déçois j’aurai pensé que tu tiendrais devant des terroristes alcoolés.

  2. moana
    9 mars 2018 à 18h41 — Répondre

    quelle lâcheté devant des leaders syndicaux corrompus. Il suffit de quelques excités pour faire plier Fritch. Il y a 4000 grévistes sur + de 60000 cotisants.Un homme d’Etat se mesure à sa volonté de résister .Quelle que soit la réforme il y aura toujours contestation catégorielle et on baisera à chaque fois son short. Qu ‘on ne vienne pas pour nous dire qu’il y a urgence. Bande de plouc et de lâches.

  3. Tetuanui
    10 mars 2018 à 5h35 — Répondre

    Du coup, aucun ne cotise à la CPS ? Dis nous angélo, tu as reçu quoi comme sucette ?

  4. Chaval
    10 mars 2018 à 5h52 — Répondre

    Et voilà le chantage a fonctionné, menaces de grèves générale avec paralysie du pays et de l’économie, menaces physiques en enfonçant les portes des l’assemblée, c’est du terrorisme il n’y a pas d’autres mots, bravo à Mr Frebault qui s’est glorifié de cette victoire à la Pyrrhus. bravo surtout au Président Fritch qui a sagement fait machine arrière pour éviter de nouvelles émeutes fomentées par des incompétents syndicaux et des spécialistes du foutoir qui n’attendent que çà pour mener des exactions dont ils ont le secret. De toute façon on a évité le pire momentanément, mais il faudra bien que cette loi sur le travail revienne sur le tapis, car il sera impossible de continuer vers la cessation totale des retraites. Que vont faire de nouveau les syndicats, à moins qu’un nouveau gouvernement, sorti d’où l’on ne sait trop, formé des opposants actuels (on les connait plus ou moins) reprenne le même flambeau salué par les syndicats cette fois.On a reculé pour mieux sauter prochainement, il faudrait pour cela que la lumière revienne un peu dans les têtes des syndicalistes et qu’on ne se heurte pas encore à un mur de bêtise.

  5. tohivea
    10 mars 2018 à 7h24 — Répondre

    Imposer par la force et la menace est un mauvais signal pour la démocratie.Céder à la force est un mauvais signal pour la démocratie. Le débat doit rester encadrer par le droit et la justice. Les opposants pouvaient manifester, contester en justice la loi nouvelle, ou faire voter plus tard une autre loi défaisant ce que la loi contestée avait mis en place. Tout le reste, c’est de la tentative tyrannique.

  6. simone grand
    10 mars 2018 à 7h34 — Répondre

    Ils ont gagné et nous avons tous perdu

  7. Teina
    11 mars 2018 à 13h45 — Répondre

    arrêtez de stigmatiser l’intersyndicale.
    Edouard, vire plus tôt ton ministre Raynal qui t’a amené dans un chemin sans issue avec ce dossier explosif de retraite mal négocié avec les syndicalistes. Le taote (imbu de sa personnalité) a été trop condescandant voir arrogant et donneur de lecon face aux incultes de syndiqués. De plus, Raynal ne pense qu’à ses intérêts personnels comme bloquer la construction de la clinique Cardella à Punaauia et donner des aides financières sa pseudo société Fenua Taote. Raynal est le Cahuzac de ce gouvernement Fritch

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