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Fritch veut « prendre son temps » sur la réforme du code du travail

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Le président du Pays, Edouard Fritch, a présenté mardi matin ses vœux aux partenaires sociaux pour l’année 2019. Sujet très attendu pour la nouvelle année : la réforme du code du travail. Les discussions entre patronat, syndicats et ministre du Travail vont démarrer dès février, sans échéance annoncée pour la mise en place de la réforme. Le président n’en a d’ailleurs pas exposé les grandes lignes.

Après les chefs de service, Edouard Fritch a présenté, mardi midi, ses vœux aux partenaires sociaux : syndicats et patronat. Entre annonce sur l’emploi et bilan économique, le président a évoqué l’un des grands chantiers de 2019 : la réforme du code du travail. Un code du travail qui date de 1986, « depuis c’est devenu une compétence territoriale et nous n’avons toujours pas sorti notre code du travail », a expliqué Edouard Fritch.

Pour le président, « les conditions de recrutement et les conditions socio-économiques ne sont plus les mêmes aujourd’hui » ce qui justifie donc de « tout mettre à plat ». « Il nous faut viser un objectif de simplification et d’assouplissement du code du travail polynésien », a précisé Edouard Fritch.

Côté calendrier, le président du Pays a annoncé la mise en place dès février de consultations tripartites -entre syndicats, patronat et ministre du travail- tous les deux mois. Un comité de pilotage réunira la ministre du travail, les secrétaires généraux des syndicats et les présidents des organisations patronales pour établir des propositions. Et un comité technique, composé des techniciens du ministère, des syndicats et du patronat, sera chargé de « de préparer les conclusions prises par le comité de pilotage », a expliqué mardi le président du Pays.

Pas d’échéance pour la réforme

Pour ce qui est d’une échéance à la mise en place de la réforme, Edouard Fritch a indiqué vouloir « prendre son temps » après avoir tiré des leçons de la réforme des retraites. Pas d’échéance donc. Le président est également resté évasif sur les contours de cette réforme et sur les points principaux qui seront abordés.

Un manque de précisions regretté par le président de la  CPME, Christophe Plée, qui attend le début des discussions.

Du côté des syndicats,  le secrétaire général de A ti’a i mua, Jean-Marie Yan Tu, est conscient de la nécessité de modifier le code du travail. Mais le syndicaliste affirme ne pas comprendre les demandes du patronat.

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3 Commentaires

  1. Taata Tahiti
    15 janvier 2019 à 19h05 — Répondre

    Syndicalistes ma laissez la place et partez à la retraite vous servez à rien !! foutre la zizanie pour négocier des avantages pour vous

  2. Gaston
    16 janvier 2019 à 8h33 — Répondre

    Pas de boulot et ont augmente le smig et les administrations .Et certaines administrations ne payent pas leurs factures .Pour encaisser les taxes et les impôts ils sont bien la .

  3. Heitiare
    16 janvier 2019 à 9h31 — Répondre

    On voit un président ouvert au dialogue qui tente depuis qu’il a la gouvernance du Pays entre ses mains d’essayer tant bien que mal de nous faire oublier ses 30 années de politique passées auprès d’un ex président omnipotent, omniprésent. Difficile mais point impossible. Sera-t-il l’homme de l’année, celui qui saura réconcilier population et politique?Politiques et politiques?
    Si tous nous pouvions vivre dans une société plus juste où chacun aurait sa place, une société dans laquelle chômeurs, pauvres, handicapés,seraient point stigmatisés alors là on pourrait lui donner un prix.

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