Le président du conseil des médecins Gilles Soubiran pourra continuer à exercer dans le public et le privé mais il a interdiction d’entrer en contact avec des mineurs. Il est aussi assigné à domicile. C’est la décision prise ce lundi matin par le juge des libertés et de la détention.  

Le président du conseil de l’ordre des médecins en Polynésie, Gilles Soubiran, est assigné à résidence avec aussi la mise en place d’un bracelet électronique. Une « mesure coercitive », a souligné le juge des libertés et de la détention, puisque Soubiran n’a jamais été condamné mais qu’il y avait tout de même plusieurs plaintes à son encontre.

C’est la décision prise par le juge des libertés et de la détention devant lequel il a été présenté ce lundi matin. En effet, comme révélé par nos confrères de Tahiti Infos la semaine dernière, ce dernier a été mis en examen mercredi soir pour « agression sexuelle sur mineurs de moins de 15 ans ».

Il a été notifié au médecin l’interdiction de quitter Tahiti. Il devra aussi remettre son passeport au juge d’instruction. Il lui également interdit de rencontrer les plaignants, les familles proches ou encore les mineurs.

Mais Gilles Soubiran pourra quand même continuer à exercer sa fonction dans le public ou en libéral, à condition de n pas entrer en contact avec les mineurs.

« C’est la prison à la maison, quand vous sortez de ce tribunal vous êtes moins libre que quand vous y êtes entré », a affirmé le juge des libertés et de la détention.

Le conseil des médecins en Polynésie, au travers d’un communiqué, affirme ne pas pouvoir suspendre Gilles Soubiran, dans sa fonction de  président « à ce stade sa suspension en dehors de tout cadre légal, sauf à porter atteinte à la présomption d’innocence ». Et pour le moment c’est le vice-président, taote Raymond Bagnis qui assurera l’intérim.

Pour rappel, le président du conseil de l’ordre des médecins de Polynésie bénéficie toujours de la présomption d’innocence.