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Le préavis de grève est entré en œuvre à minuit à l’hôpital de Taaone, malgré de longues négociations hier soir. Mais les syndicats attendent un nouveau round de discussions, prévu ce jeudi matin, pour réellement lancer la mobilisation.

Depuis minuit, cinq syndicats rattachés aux principales centrales du fenua sont officiellement en grève au Taaone. Des négociations avaient pourtant menées mardi, puis jusque tard dans la nuit hier, sur la base du cahier de revendication déposé vendredi dernier. Beaucoup d’avancées, mais pas de signature, expliquait ce jeudi matin Mireille Duval. Mais si « la grève est effective », la délégué syndicale CSTP-FO attend une nouvelle réunion de négociation à 10 heures. « Si on signe le protocole, personne ne se mobilise, précise-t-elle. Si on ne le signe pas, à partir de là, la grève est réelle ».

Le cahier de revendications comprenait sept demandes touchant à la politique managériale, au régime indemnitaire du personnel, à l’organisation, aux Anfa, ou encore au respect des représentants du personnel. À entendre Mireille Duval, seuls certains points sont encore sur la table, mais ils sont bloquants : l’application « pleine et entière » du protocole de fin de conflit de 2019, « toujours pas mené à terme », ainsi que l’emploi local, « l’océanisation des cadres » étant visiblement un point clivant avec la direction.

Les perturbations du service devraient être très limitée ce matin au Taaone. En cas d’échec des négociations, les syndicats promettent en revanche une « mobilisation forte ».