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Harcèlement, reconnaissance des agents, statut des agents de la fonction publique sont au coeur des revendications de l’intersyndicale. Des audits et des évaluations devraient être faits. Et le ministre de la Santé prévient les grévistes que leurs jours de grève ne seront pas payés car c’est interdit par la loi, tandis que le secrétaire général de la CSTP-FO Patrick Galenon rétorque : « Je négocie toujours tout ».

Vendredi les négociations entre l’intersyndicale et les ministres de la modernisation de l’administration  Téa Frogier et de la santé Jacques Raynal n’ont pas permis d’aboutir à un accord. Ce dernier a d’ailleurs déclaré que les négociations étaient « un peu ardues ».

Du harcèlement dans deux des trois entités de la santé

Il a beaucoup été question de harcèlement, au sein notamment du CHPF de Taaone et de l’Institut Mathilde Frébault. Cela se traduit par exemple à l’institut de formation par des insultes, ont déclaré les syndicats. Le ministre de la Santé estime que le dialogue en interne doit permettre de régler ces problèmes.

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« La loi nous interdit de payer les jours de grève » 

Pour ce qui relève du statut ou du personnel qui sont, selon Jacques Raynal, « assez complexes avec des manques au niveau du statut », des évaluations ou encore des audits devraient être réalisés très rapidement. Le ministre a d’ailleurs demandé à l’intersyndicale de suspendre le mouvement de grève et de le reprendre lundi « pour éviter que les agents ne se retrouvent avec un débours financier ».

« Je négocie toujours tout » – Patrick Galenon concernant les jours de grève non payés

L’intersyndicale qualifie les discussions de « franches ». Et concernant les jours de grève non payés, le secrétaire général de la CSTP-FO a déclaré  : « Je négocie toujours tout ».

Patrick Galenon a souligné qu’il y a dans certains établissements de la santé « un malaise profond » auquel il faut remédier au plus vite.

« La rentrée va se compliquer » à l’Institut Mathilde Frébault

Du côté de l’Institut Mathilde Frébault qui fait sa rentrée ce lundi, le principal point bloquant concerne les 12 jours de congés pédagogiques demandés par l’intersyndicale. Le délégué syndical de la CSTP-FO  a affirmé ne pas être satisfait des négociations, puisque selon lui ces congés sont octroyés aux cadres formateurs de métropole. Et il pense même que la rentrée « va se compliquer » à l’Institut.  

Le ministre de la Santé a affirmé que la journée de lundi est celle de l’accueil des étudiants :’« il ne devrait pas y avoir de problèmes. On va demander à la direction d’organiser les choses ». Un communiqué dans ce sens a d’ailleurs été diffusé, confirmant que la rentrée aurait bien lieu ce 2 septembre.