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Hitoshi Sowa, un exemple pour les futurs rameurs japonais !

Hitoshi Sowa, 37 ans, était surfeur avant de commencer le Va’a. Il envisage de devenir un exemple pour la communauté japonaise de Va’a et plus particulièrement pour les jeunes à qui il voudrait communiquer cette passion.

Est-ce votre premier Championnat du Monde de Va’a – Vitesse ?
Oui, c’est ma première participation. J’étais à Tahiti l’année dernière 2017 pour l’épreuve de distance avec l’équipe du Japon. J’ai été nommé par le délégué du Japon, Seiji Kashiwagi pour participer aux championnats – vitesse.

Depuis quand pratiquez-vous le Va’a et pourquoi avoir choisi ce sport ?
Je rame depuis 2013. (5 ans). Je cherchais un autre sport océanique, et je suis tombé sur un club local de Va’a près de chez moi. Les séances d’entraînement sont prévues tôt le matin, ce qui m’a permis de faire des plans avec la famille.
J’ai tout de suite accroché avec le fait de pouvoir lier ce sport avec des sensations de glisse comme pour le surf.

Quelles expériences espérez-vous tirer de votre premier séjour en Polynésie française ?
Mes voyages en Polynésie française ont toujours été pour des concours de Va’a. J’aime les gens de Tahiti et leur hospitalité. J’ai hâte de profiter des bonnes vibrations de Tahiti.

Comment et depuis quand vous préparez-vous pour cet événement ?
Je rame tôt le matin 3 à 4 fois par semaine avant le travail et les fins de semaine. Je passe aussi beaucoup de temps à m’étirer, car je crois que cela m’aide à stabiliser ma forme et me permet d’être efficace.
J’ai commencé à m’entraîner pour la vitesse depuis le mois de mars.

Selon vous, quels sont les facteurs essentiels pour progresser en Va’a ?
À mon avis, la partie la plus importante de la rame est la prise. Aussi, trouver l’harmonie avec l’océan. Quand vous comprenez l’océan, vous pouvez glisser sur l’eau.

Dans quel état d’esprit abordez-vous ces championnats et quelles en sont vos attentes ? Vos objectifs ?
Je suis confiant que je vais donner le meilleur de moi-même. Plus vite et mieux que jamais. Je veux profiter de la course avec les meilleurs au monde. Je ne suis pas si préoccupé par les résultats parce que mon plus grand rival, c’est moi-même, et je sais que je vais le battre.

Je souhaite poursuivre dans cette discipline et pousser la jeune génération dans la communauté japonaise de Va’a afin qu’ils puissent défier les championnats du monde à l’avenir.

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