© Vaite Urarii Pambrun

L’association Hotuarea Nui travaille depuis plusieurs années auprès des familles du quartier de Faa’a pour les préparer à l’autonomie alimentaire et économique. Objectif : permettre à ces familles d’assumer les futures charges lors de leur déménagement dans les logements prévus dans le cadre de la résorbtion des habitats insalubres.

L’association Hotuarea Nui a invité les médias jeudi matin dans le quartier de Faa’a pour mettre en avant les formations mises en place depuis plusieurs années pour les familles de Hotuarea. Des familles qui cultivent des jardins partagés, font de la couture et pourront bientôt s’essayer à la permaculture. Ceci pour « prendre soin de sa terre » et « des hommes » dans un « esprit de partage ».

La conseillère municipale de Faa’a, Heia Parau, affirme que les futures formations vont tourner autour de la terre, avec le faa’apu, de la mer avec la pêche ou encore autour de l’artisanat.

Des formations qui ont pour leur but de « permettre aux familles d’avoir une source de revenus », explique Heia Parau. En effet d’ici quelques années, ces familles devront emménager dans de nouveaux logements prévus dans le cadre de la résorbtion des habitations insalubres. Des nouveaux logements qui signifieront de nouvelles charges pour ces familles !

Le président de l’association Hotuarea Nui, Yannick Tevaearai, précise qu’il y a près de 2 500 personnes dans la zone de Hotuarea. Il affirme aussi que les jardins partagés seront maintenus, avec la mise en place de différents espaces dédiés aux jardins botaniques, à la préservation des plantes endémiques et aux plantes médicinales.

Autre source de revenus pour mettre du beurre dans les épinards des habitants de Hotuarea : l’aspect touristique de la zone en cours d’aménagement. Heia Parau explique que l’association a d’ores et déjà posé sa candidature pour la gestion du site. « Ce sont les familles de Hotuarea qui peuvent parler au mieux de leur histoire et elles pourront aussi veiller au mieux sur ce site ».