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Inondations : le ras-le-bol de 36 entreprises de Fare Ute

Pas moins de 36 entreprises de la zone de Fare Ute ont signé une  lettre ouverte adressée aux « autorités politiques » du Pays suite aux récentes inondations provoquées par le débordement de la rivière Papeava. Les sociétés demandent au Pays d’édifier des digues pour contenir la rivière.

Dans une lettre ouverte adressée aux autorités politiques du Pays et transmise jeudi aux rédactions, une trentaine de sociétés de Fare Ute (parmi lesquelles Radio 1, NDLR) disent leur ras-le-bol des inondations à répétition causées par les débordement de la rivière Papeava. Après les épisodes du week-end du 22 janvier, puis du 17 février, les  entreprises de la zone « ont été inondées d’un important afflux de boues, qui ont détruit de grandes quantités de marchandises et endommagé ou détruit des outils de travail, des installations et des véhicules ».

Pour les entreprises signataires, les débordements de la Papeava ne sont « pas exceptionnels » et surviennent régulièrement. « Les conséquences de ces débordements sont d’autant plus lourdes qu’aucune infrastructure n’a été édifiée pour endiguer cette rivière et que celle-ci n’est pas curée régulièrement jusqu’à son embouchure dans le port de Papeete, notamment avant la saison des pluies. »

Les entreprises demandent donc au gouvernement et aux autorités municipales de Papeete de concevoir et édifier « sans tarder » des digues pour contenir cette rivière et protéger les citoyens riverains et les entreprises de la zone. Pour les signataires, l’endiguement doit également « s’insérer dans un vaste réseau de collecte des eaux de pluies, dont l’entretien sera à prévoir de manière méthodique ».

 

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3 Commentaires

  1. Nonotahiti
    23 février 2017 à 20h55 — Répondre

    Mais vous croyez que quelque chose va bougez mesdames messieurs les directeurs . que nenni vos chers dirigeants que vous avez élu se moquent totalement de vos problèmes

  2. simone grand
    24 février 2017 à 7h31 — Répondre

    Enfin! Voilà une réaction plus saine que celle de demander à la France de payer en fermant les yeux sur l’incurie locale.
    en rappelant que gérer une rivière c’est aussi évaluer la résistance des arbres qui la borde à une certaine vitesse du courant et agir en conséquence, pour sinon éviter, au moins réduire l’impact des crues

  3. Hotu
    24 février 2017 à 10h00 — Répondre

    On rale et on demande du cangement…sinon?????

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