Débat présidentiel. © Radio1

POLITIQUE :

Le débat des deux présidentiables était sur Radio 1.

Vous avez pu l’écouter en direct sur Radio 1, un face à face entre Nicolas Sarkozy et François Hollande qui devait durer 2 heures et qui n’était pas terminé 2 heures 45 minutes plus tard. Un débat très animé où les deux présidentiables ont pu expliquer leur programme sur des points comme la dette, le commerce extérieur, les impôts, l’énergie nucléaire… mais aussi, sujet sensible, les emplois de fonctionnaires et surtout ceux de l’éducation nationale où les deux hommes ont des visions complètement différentes.

Pour François Hollande, le primaire en France bénéficie du taux d’encadrement le plus bas d’Europe. Il prévoit de recruter 12 000 nouveaux postes dans l’éducation nationale chaque année. Pour Nicolas Sarkozy, la tendance est inverse. Depuis quelques années maintenant, il réduit les effectifs pour pouvoir donner de meilleurs salaires aux enseignants. Vous retrouverez demain matin sur notre antenne les autres points chauds évoqués par les candidats lors de ce débat très animé.

L’Union de la Gauche et le MPA appellent à voter Hollande, samedi.

L’Union de la Gauche, présidée par Monil Teutanui, et le MPA, le mouvement des passeurs d’avenir, présidé par Aldo Tirao, soutien officiel de Jean-Luc Mélenchon lors du premier tour de l’élection présidentielle, ont décidé de se rassembler et d’appeler, d’une même voix, à voter pour François Hollande lors du second tour de l’élection, samedi. Avec les élections présidentielles, ils veulent le changement pour la Polynésie. Mais si ils appellent à voter François Hollande, ils ne veulent pas que les électeurs polynésiens confondent Oscar Temaru et le parti socialiste.

Et pour les élections législatives, l’Union de la Gauche et le MPA appellent à voter pour Maeva Salmon dans la seconde circonscription, un candidat Union pour la Gauche devrait se déclarer dans les prochains jours pour la première circonscription. Enfin, Monil Tetuani a été plébiscité par les Tomite Tohitu pour se présenter aux élections législatives. Il se présente donc dans la troisième circonscription.

SOCIAL – EMPLOI :

Hier, la fête du travail a permis de remettre sur le tapis la question de la précarité de l’emploi en Polynésie.

Ce 1er mai 2012 a été historique, puisque tous les syndicats du Pays, ainsi que le STIP, ont défilé ensemble pour la première fois depuis 1984. Ils étaient entre 150 et 200 personnes hier, à dénoncer la précarité de l’emploi en Polynésie Française. L’occasion pour les syndicats de présenter leurs revendications, lors de la traditionnelle rencontre avec le gouvernement. Ils ont pu y exprimer leurs inquiétudes, concernant la situation économique critique du pays.

ÉCONOMIE :

Le CESC se penche sur le cas du transport public aérien interinsulaire.

Les membres du Conseil économique, social et culturel étudiaient ce matin le projet de loi définissant les conditions, critères d’attribution et modalités de versements des aides financières versées par le Pays au secteur du transport aérien interinsulaire. Si le CESC regrette d’avoir été saisi en urgence sur un dossier qui aurait pu être anticipé depuis longtemps puisque le gouvernement connait parfaitement la date d’échéance de la convention le liant à Air Tahiti, ses membres ont donné à l’unanimité moins une voix un avis favorable au texte, tout en émettant quelques réserves.

Seul opposant, Ronald Terorotua estime que ce n’est pas aux Polynésiens de subventionner Air Tahiti, qui a le monopole sur les lignes intérieures et en appelle à une bonne gestion plus qu’au recours à l’argent public. Rappelons qu’Air Tahiti avait menacé de fermer ses lignes les plus déficitaires. Au total, 23 lignes posent problème et enregistrent un déficit cumulé de 630 millions de francs alors que les 24 autres lignes enregistrent un résultat d’exploitation allant de 200 à 400 millions de francs.

SOCIÉTÉ :

Des néo-zélandais inventent les prostitués du futur.

En Nouvelle-Zélande, deux universitaires, le premier spécialisé dans le tourisme et la seconde en sexologie, viennent de publier un article dans le magazine scientifique Futures qui fait jaser. Pourquoi ? Parce que les deux auteurs imaginent des maisons closes du futur dont les pensionnaires seraient des robots.

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