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Journal de 7:30 le 11/06/12

Désespéré, il a finalement sauté de la grue. © Radio 1

FAIT DIVERS :

Désespéré, il a finalement sauté de la grue.

L’homme qui a passé 27 heures en haut d’une grue à Punaauia a finalement mis fin à ses jours samedi, en fin d’après-midi. Hervé Paing, âgé de 32 ans, est monté sur une grue de chantier aux abords du rond-point Taina, à Punaauia vendredi vers 14h, avec l’intention de mettre fin à ses jours. Les secours ont rapidement été mobilisés et un psychologue et une négociatrice de la gendarmerie se sont également rendus sur sur les lieux. D’après les psychologues présents sur place, cet homme souffrait de paranoïa, d’un délire de persécution, voire peut-être de schizophrénie.

Personne n’est arrivé à le raisonner et samedi, vers 17h15, il a sauté de la grue. Une chute d’environ 30 mètres. Il est mort sur le coup. Une enquête a été ouverte avec autopsie pour comprendre les raisons de ce geste et voir s’il avait consommé des stupéfiants. Rappelons que l’association vient en aide aux personnes en difficulté, et met à la disposition du public un numéro de téléphone, SOS Suicide. Il s’agit du 444 767.

L’équipage du Mika Hiti nous raconte son sauvetage…

Ce bateau, porté disparu du 4 au 8 juin, est bien arrivé à Teahupoo samedi, vers 6h. Les trois membres de l’équipage – Georges Claus, le propriétaire, Léon Tauirai, le capitaine, et Raimoana Tahiti – ont rejoint leur famille et leurs amis sains et saufs. Ils ont été repérés vendredi matin, après 4 jours de dérive. Deux bonitiers sont arrivés sur zone vendredi après-midi, pour remorquer le Mika Hiti jusqu’à la presqu’île. S’ils étaient attendus vers 3h du matin à Teahupoo, un incident lors du remorquage les a retardé. En effet, sous l’effet de la forte houle, le propriétaire du bateau est tombé à l’eau en pleine nuit. Le câble de remorquage a été coupé, pour pouvoir le retrouver. L’équipage a finalement rejoint la terre ferme, samedi, à 6h. Et c’est en avion qu’ils rentreront à Raiatea !

POLITIQUE :

La gauche arrive en tête du premier tour.

Ca y est, l’ensemble des Français ont voté pour le 1er tour de l’élection législative. C’était samedi dans les départements et territoires d’Outre-Mer, et dimanche en métropole. La gauche arrive en tête avec 46,77% des voix. Il s’agit des voix du Parti Socialiste, de Europe-Ecologie Les verts et du Front de gauche. L’UMP et ses alliés récoltent 34,07% des voix. Quant au Front National, il arrive en 3ème position avec 13,6% des voix. Au niveau national aussi, l’abstention a atteint des records : elle s’élève à 42,77%. Le second tour, en métropole comme en Polynésie, c’est le weekend prochain. Dès demain, et jusqu’à jeudi, nous recevrons en direct sur notre antenne les candidats au second tour de l’élection. Vous pouvez leur poser toutes vos questions en laissant un message sur le répondeur au 25 25 25. Si vous souhaitez vous adresser à un candidat en particulier, merci de préciser son nom. Si votre question est sélectionnée, elle sera diffusée lors de nos 6 émissions spéciales demain, mercredi et jeudi entre 10:00 et 11:00.

SOCIAL :

Les salariés de l’Huilerie de Tahiti reprennent le chemin du travail ce matin.

Un mois après le début du conflit, et de la grève, un accord a été trouvé, vendredi soir. La semaine dernière, il ne restait plus que deux points d’achoppement : ils concernaient la prime de pénibilité et la prime de retraite. Un accord a donc été trouvé entre les salariés et la direction. Et la moitié du temps de grève sera prise en charge par la société et l’autre moitié sera décomptée des congé payés. Si le conflit est résolu du côté de l’Huilerie de Tahiti, 4 nouveaux préavis de grève pourraient prendre effet cette semaine.

Le premier concerne l’aéroport de Tahiti et le second la mairie de Mahina. Tous deux ont été déposés par les syndicats CSTP/FO, CSIP, et O Oe To Oe Rima. Un troisième préavis a été déposé par la CSIP, auprès de la société d’hydrocarbures SOMSTAT. Tous trois prennent effet le jeudi 14 juin, à 00h00. Quant au préavis déposé mercredi dernier par la confédération syndicale A Tia I Mua, auprès du Service de l’Assistance et de la Sécurité de la Présidence, il est toujours d’actualité. Aucune négociation n’a eu lieu depuis. Il prendra effet ce soir, à minuit.

ENVIRONNEMENT :

Deux ans après l’invasion des taramea, que reste-t-il ?

De leur nom polynésien taramea, c’est-à-dire tara, les épines, et mea, la chose, les acanthasters sont des étoiles de mer piquantes, présentes dans les eaux polynésiennes. Tous les 20 à 25 ans, la Polynésie connaît une vague d’invasion de cette espèce. La dernière a débuté en 2005, pour se terminer en 2010. Durant cette période, les taramea ont consommé une très grande partie des coraux, notamment sur les pentes externes des îles de la Société. Une situation qui inquiète notamment les clubs de plongée, qui voient certains de leurs sites saccagés. Depuis 2010, la situation s’est stabilisée en Polynésie, les acanthasters ayant alors mangé tout le corail disponible. Mais l’on trouve encore un certain nombre de taramea à Tahiti. Attention, sa piqûre est très venimeuse.

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