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Journal de 7:30 le 23/05/14

La Une des Nouvelles de Tahiti du vendredi 23 avril

La Une des Nouvelles de Tahiti du vendredi 23 avrilnal de

Société

Les Nouvelles de Tahiti disparaissent du paysage médiatique polynésien…

Cinquante sept ans et 16 602 numéros. Le plus ancien journal de Polynésie ferme ses portes. Sans surprise, les actionnaires de Média Polynésie ont acté hier matin, lors d’une Assemblée générale extraordinaire, la mise en liquidation « à l’amiable » de la Société. Le journal, avec 450 millions Fcfp de déficit cumulé annoncé, ne pouvait plus continuer à perdre d’argent selon eux. Un gouffre financier provoqué selon la nouvelle équipe par une mauvaise gestion et la fuite des annonceurs, essentiellement due selon eux à une ligne éditoriale, anti gouvernementale. Les employés ont reçu la garantie orale d’être reclassés dans les supports du groupe. C’est donc une page qui se tourne dans l’histoire de la presse polynésienne… mais en fait, peut être pas au final. Absent lors de cette Assemblée générale, Albert Moux, actionnaire historique des Nouvelles, conteste la régularité de cette décision. Des recours sont envisagés. Ils pourraient venir s’ajouter à ceux déjà engagés par Marc Collins et qui seront examinés aujourd’hui par le tribunal de commerce. Marc Collins conteste la prise de contrôle du groupe, via la SCP Chin Foo, dont il se réclame toujours le gérant.

Politique

A l’assemblée, l’opposition dénonce un projet de loi « sur mesure »

L’UPLD et A Tia Porinetia disent non au projet de loi instituant un dispositif d’aide en faveur des grands investissements hôteliers et touristiques. Les premiers voient la mise en place d’une loi sur mesure, et les seconds considèrent les actions du gouvernement comme étant un rouleau compresseur. La loi de Pays est tout de même passée avec les 38 voix du Tahoeraa. Pour Nicole Bouteau, la taxe qui sera affectée au Fonds pour l’Emploi et la Lutte Contre la Pauvreté reste insuffisante. René Temeharo voit la venue de ces investisseurs comme une vraie manne financièrement qui devrait sortir le fenua du marasme économique. Reste à savoir si ces emplois seront durables et surtout s’il sera aussi question de l’océanisation des cadres.

Société

Les travaux de réparation du câble Honotua ont commencé

Depuis le mois d’avril, l’OPT a engagé des travaux sur le câble Honotua, car l’an dernier, son enveloppe protectrice a été endommagée. Pour éviter de plus grandes dégradations, il a décidé de procéder au changement de 500 mètres de câble. Pour l’instant, tout se passe comme prévu, le planning ou encore le phasage des travaux sont et seront respectés, précise Marc Chapman président du Conseil d’administration de l’OPT. Les possibles retards qu’auraient pu engendré la météo ne sont plus à redouter. Pour rappel, le 30 et 31 mai prochain, la connexion internet sera impactée par cette interruption du câble Honotua. Le trafic international sera très fortement dégradé puisqu’il n’atteindra que 10% des capacités actuelles. Tous les services hébergés à l’international seront inaccessible. Les communications téléphoniques, la diffusion des chaînes TV et radios du bouquet TNT et du bouquet TNS seront assurées.

Le Tahiti Nui 1 pourrait venir en aide au Kura Ora II

Afin d’assurer l’approvisionnement des îles éloignées, pour éviter de graves insuffisances, le Pays devrait affréter le Tahiti Nui 1 aux Tuamotu aujourd’hui. En difficulté depuis mars 2013, la Société CTMIT, Compagnie de Transport Maritime des Iles Tuamotu, propriétaire du navire Kura Ora II, avait interpellé le gouvernement face à ses difficultés, de nature à mettre en cause la desserte maritime des Tuamotu Centre, Est, et Nord-Est. Après une réunion de crise entre les autorités du Pays, l’Etat, l’armateur et l’administrateur judiciaire, un délai de 48 heures a été fixé pour que le navire Kura Ora II soit mis eau norme et qu’il retrouve ainsi son permis de navigation. Si tout va bien, il devrait reprendre aujourd’hui ou demain ses rotations habituelles. Mais en tout état de cause le Pays reste vigilant et met le navire Tahiti Nui 1 en attente, en cas de difficulté d’armement.

Culture

Les petits rats de Tahiti ont eu une semaine bien particulière

En effet, cette semaine, une soixantaine de danseurs classiques de l’école de Annie Fayn on eu la chance suivre une master classe de trois jours dirigée par Susan Nicholls. Cette célèbre danseuse, examinatrice au Royal Academy of Dance de Londres, est également la responsable de l’école nationale de danse de Nouvelle-Zélande, avec laquelle l’école tahitienne est en partenariat. Pour ces danseurs confirmés, c’est une véritable aubaine que de pouvoir se former auprès d’une telle professionnelle. Sur la soixantaine de participants, une dizaine souhaite poursuivre une carrière professionnelle en tant que danseurs et parmi eux, deux garçons. Rappelons qu’un précédent échange avait permis au jeune tahitien, Florian Teatiu d’intégrer la classe de Susan Nicholls. Aujourd’hui il est danseur soliste au théâtre de Wiesbaden en Allemagne.

La 8e édition du Guide des métiers vient de sortir

Ce guide est destiné à toutes les personnes, qui souhaitent choisir un métier, en changer, améliorer leurs compétences, se tenir informées de l’actualité de la formation, quel que soit l’âge et le niveau d’études. Ce guide fait des « zooms » sur les nouveaux métiers et permet ainsi aux jeunes à la recherche d’un emploi de débusquer les nouveaux secteurs d’activités tendances. Le « Guide des métiers » est est en vente au prix de 500 Fcfp, gratuit si vous allez directement chez l’éditeur Créaprint au quartier du commerce.

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