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Journal de 7:30 le 26/11/13

Campagne de Recensement © DR

Campagne de Recensement © DR

SOCIÉTÉ

L’ISPF a livré ses premières conclusions sur le recensement

Pratiqué entre le 22 août et le 18 septembre 2012, le recensement a livré une photographie de la société polynésienne.
Le taux de chômage est sans conteste le chiffre le plus probant de l’enquête. En 2007, la Polynésie compte 12 500 chômeurs contre 25 000 en 2012, soit 21,8% de la population active. Un chiffre multiplié par deux qui trouve, en grande partie son origine dans le contexte économique mondial selon Stephan Challier, directeur de l’ISPF.
Premières victimes de ces chiffres, les jeunes. Les moins de 25 ans sont sans emploi pour 40% d’entres eux, à eux seuls ils représentent 10 500 chômeurs. Et ils ne sont pas tous égaux face à cette situation,. Un jeune diplômé de l’enseignement supérieur est concerné par le chômage à hauteur de 6%, contre 30% pour un jeune sans diplôme.
Sans surprise, il existe plus de chômage dans la presqu’île que dans le grand Papeete ou encore dans l’archipel des Marquises.
Autre enseignement du recensement, le déficit migratoire.
Seulement 10 600 personnes sont arrivées sur le fenua de 2007 à 2012, contre 18 500 départs du territoire, soit 7 700 départs en cinq ans.
Quelques pistes d’explication de ce déficit migratoire avancée par l’ISPF : la diminution de l’arrivée des métropolitains sur le territoire à cause notamment de la baisse des contingents militaires. Mais aussi, les 15-24 ans, qui reste « la classe d’âge la plus concernée » par les départs du fenua. Ils partent pour aller étudier ou travailler à l’étranger.
Résultat : la population n’est que de 268 207 habitants (+ 8 500 personnes par rapport à 2007). Mais cela reste « bien plus faible que prévue », en effet, l’ISPF tablait sur 274 000 personnes.
A noter également, l’adoption des modes de vies occidentaux. Les « ménages complexes » qui regroupent plusieurs membres de la même famille (enfants, taties, grands-parents…) sont en recul, mais restent néanmoins important puisqu’ils représentent un ménage sur cinq.

POLITIQUE

Programme chargé pour Victorin Lurel

Le ministre des Outre-mer est attendu demain en Polynésie française pour une visite officielle de trois jours. Trois jours bien remplis au vu du programme qui vient d’être rendu public.
Mercredi, Victorin Lurel consacrera sa matinée à des entretiens avec nos parlementaires. Après Gaston Flosse, le ministre rencontrera les trois députés polynésiens, le sénateur Richard Tuheiava et Jean Tama, le président du CESC.
La fin de matinée sera consacrée à la très attendue signature des conventions financières avec le gouvernement. Il y sera question des modalités de l’avance sur trésorerie de 5 milliards Fcfp alloués par l’État au Pays. Autre thème qui devrait être discuté: la prolongation du contrat de projet.
L’après-midi de ce premier jour Victorin Lurel visitera plusieurs chantiers dont celui du centre pénitentiaire de Papeari.
Jeudi, journée marathon dans les îles. Le matin à Makemo, le ministre inaugurera une école avant de visiter le CED et découvrir le projet de ferme aquacole du Pays. Après les Tuamotu Bora Bora. Le ministre y visitera le chantier de l’aéroport, le système de climatisation par eau (SWAC) avant de rencontrer les élus des Iles Sous-le-Vent et les professionnels du tourisme.
Vendredi, Victorin Lurel interviendra devant les élus de l’Assemblée de la Polynésie française avant de rencontrer les différents groupes politiques qui la compose. Une réunion que l’UPLD a décidé de boycotter.
Dans la foulée, Victorin Lurel inaugurera le bâtiment du Haut-commissariat de la République avant de rencontrer la communauté scientifique.
Avant d’être l’invité des journaux télévisés, le ministre s’entretiendra avec les maires polynésiens.
Victorin Lurel quittera le territoire dans la nuit de vendredi.

TOURISME

La marque « les îles de Tahiti » fait l’unanimité

Qu’ont donc en commun les voiture de luxe Bentley, Nespresso, Microsoft, Americain Airlines et le club de la Juventus? Tous ces noms prestigieux sont passés entre les mains de l’agence Futurbrand pour dynamiser créer leur marque.
Notre destination figurera également bientôt au palmarès de cette entreprise spécialisée qui a présenté hier – et sept mois après avoir répondu à un appel d’offre international, sa vision de notre destination.
Créer une marque pour mieux vendre la Polynésie, l’idée a fait son chemin et les professionnels du tourisme ayant participé à cette présentation sont ressortis conquis.
Le lancement de la marque « Les îles de Tahiti » devrait se faire au mois d’avril prochain.

C’est parti pour les jours Taravana

Depuis hier et jusqu’à samedi, Air Tahiti lance les jours Taravana, une semaine à prix cassés avec des réductions pouvant aller jusqu’a 50%.
Objectif : satisfaire les déçus qui n’auraient pas trouvé leur bonheur lors du salon du tourisme.
Durant ces six journées, Air Tahiti qui s’est associé pour l’occasion au GIE Tahiti Tourisme, fera bénéficier de séjours package sur les périodes de la première quinzaine de décembre, de la mi janvier a fin mars, ainsi que pendant les vacances scolaires et la Saint-Valentin.

ECONOMIE

Radio 1 et Tahiti Online organisent des tribunes spéciales CCISM

En vue des prochaines élections pour le renouvellement des élus de la CCISM qui auront lieu le 5 décembre, la rédaction de Radio1 ouvre une tribune bihebdomadaire à laquelle les trois formations en lice ont accepté de participer.
Aujourd’hui le candidat Chin Loy de la liste « les Entreprises réunies » revient sur la nécessité de reprendre les travaux de rénovation du bâtiment de la CCISM initiés par son colistier Jules Changues.
700 millions de francs d’investissements ont été dégagés sur fonds propres pour accueillir 17 000 patentés sur 1700 M2 répartis sur 3 étages.
Le candidat et actuel président Chin Loy précise je cite : « Nous avons souhaité garder l’ADN de cet immeuble, son histoire, tout en lui donnant un nouveau visage, celui de l’entreprise polynésienne d’aujourd’hui : plus dynamique, plus moderne et sobre ». Fin de citation.
Les tribunes sont à retrouver sur le site Internet de Radio 1 et dans notre newsletter d’information Tahiti Online.

CULTURE

Dernière chance pour participer au « Doc coté Court » du FIFO

Attention, il ne vous reste plus que quelques jours pour vous inscrire à cette catégorie du Festival International du Film Océanien.
Nouveau genre proposée au FIFO cette année, le « Doc côté court » a pour objectif de susciter l’intérêt des jeunes réalisateurs océaniens, en leur proposant un format accessible : le documentaire de moins de 6 minutes.
Le comité de présélection retiendra 15 projets, qui seront présentés lors d’une soirée qui aura lieu le 3 février prochain au Grand Théâtre de la Maison de la Culture.
Le grand vainqueur sera ensuite déterminé par le vote du public. Pour concourir, vous avez jusqu’à dimanche. Pour plus de renseignements, contactez le 70 70 16.

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