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Journée de la femme : Osons nous défendre !

© Elodie Largenton

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’assemblée de la Polynésie française a accueilli mercredi des associations et personnalités « audacieuses » du monde du sport et du business.

« Soyons audacieuses, osons le changement » : c’est le thème de la journée organisée par le Conseil des femmes de la Polynésie française à Tarahoi. Sur certains stands, il était davantage question de l’efficacité des produits de beauté que de lutte pour les droits des femmes, mais la journée d’animations et d’informations a aussi été l’occasion de rencontrer des femmes engagées, venues parler santé, entreprenariat ou encore self-défense. Mere Fevre est instructrice et présidente du club TFK self-défense. Après avoir été victime d’un cambriolage, il y a une quinzaine d’années, elle a décidé de se former aux arts martiaux pour pouvoir se défendre. Gradée Penchak silat, Krav maga et Hapkido, Mere Fevre transmet aujourd’hui ses techniques et son état d’esprit aux femmes qui ont « peur d’aller en ville ».

Avec son club, Mere Fevre entend donc résoudre « une partie du problème ». Le self-défense, c’est un mix d’arts martiaux, des techniques simplifiées pour savoir répondre face au danger.

Flore Hani est lutteuse, combattante MMA, et donc consciente de sa force. Elle le reconnaît, elle se sent « sûrement beaucoup plus sereine que d’autres femmes » quand elle marche dans la rue. Flore Hani recommande aux femmes moins en confiance de prendre des cours de self-défense pour acquérir les bons réflexes.

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1 Commentaire

  1. Tiare
    8 mars 2017 à 16h55 — Répondre

    Un grand nombre de femmes a comme préoccupation première de nourrir sa famille avec des produits du Pays ou importés pas trop chers sains au possible, de se prémunir d’actes violents physique ou moraux, donner une bonne éducation à leurs enfants, avoir un emploi, les produits de beauté c’est pour celles qui en ont les moyens et étant donné que c’est plein de cochonneries, utilisons le « vrai monoï » et non pas sa pâle copie qu’on trouve dans le commerce sous appellation « monoï de Tahiti ».

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