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Kourou : au coeur de la fusée Soyouz

Sous la fusée Soyouz se trouve une fosse, appelée le carneau. Cette fosse sert à canaliser les gaz et les flammes qui s'échapperont de la fusée au moment du décollage. © MAUD DESCAMPS/EUROPE 1

Sous la fusée Soyouz se trouve une fosse, appelée le carneau. Cette fosse sert à canaliser les gaz et les flammes qui s’échapperont de la fusée au moment du décollage. © MAUD DESCAMPS/EUROPE 1

REPORTAGE VIDEO – L’envoyée spéciale d’Europe1.fr a pu se rendre aux pieds de la fusée Soyouz à bord de laquelle se trouve le satellite Gaia.

L’INFO. C’est sur la base spatiale de Kourou, en Guyane, coincée entre la forêt équatoriale et l’océan, que la fusée Soyouz attend patiemment l’heure du départ. Si toutes les conditions sont réunies (météo, techniques, sécurité), elle décollera jeudi matin, avec à son bord le satellite Gaia.

INFOGRAPHIE – Le fabuleux voyage de Gaia

>> Europe1.fr a été autorisé à se rendre aux pieds de la fusée, sur le pas de tir, quelques jours seulement avant son lancement.

Avec ses 46 mètres de haut, la silhouette de Soyouz se détache sur l’épaisse forêt tropicale qui recouvre une partie des 700 kilomètres carrés du Centre spatial guyanais (CSG). Ce lanceur russe, conçu dans les années soixante, n’a pas pris une ride et est aujourd’hui l’un des plus fiables du marché. C’est d’ailleurs cette fusée qui est utilisée pour mettre en orbite des équipages de la station spatiale internationale.

Depuis la fin de l’année 2011, après la signature d’un accord entre Ariane Espace et les Russes, des fusées Soyouz peuvent être lancées depuis la base de Kourou. Grâce à sa situation géographique, quasiment sur l’équateur, le lanceur peut presque doubler le poids la charge utile – c’est-à-dire le matériel ou le satellite – qu’il emmène dans l’espace.

Alors que les équipes russes et françaises s’affairent dans la salle de lancement, Europe1.fr a donc pu se rendre sur le pas de tir où la fusée attend le décollage.

Au total Soyouz est composée de quatre étages. C’est dans le dernier, appelé la coiffe qu’a été installé le satellite Gaia il y a seulement quelques jours. Pour le moment la fusée est maintenue à la verticale par une armature qui s’écartera au moment du décollage. Dans ce bâtiment, (sur la photo) se trouve la salle de lancement de la fusée Soyouz.

Les équipes françaises et russes y travaillent ensemble pour la préparations du décollage.

ecusson_scalewidth_168Les équipes s’assurent qu’il n’y a aucune anomalie et que le lanceur est conforme au cahier des charges. Deux hommes s’occupent de gérer cet aspect technique : le Russe Valery Kapitanov, 73 ans, et le Français Patrick Cartier sont tous les deux responsables techniques du lancement. Leur mission consiste à garantir que le lanceur – la fusée Soyouz – est en état de décoller. Sur son uniforme, Valery Kapitanov arbore fièrement un écusson Soyouz aux couleurs du drapeau russe tout droit sortie des années soixante-dix.

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Chaque détail, chaque anomalie possible est passée en revue par les équipes pour s’assurer que tout est prêt pour le décollage. Si le lancement était décalé, ce serait plusieurs millions d’euros de perdus pour les Russes comme les Européens. La pression est donc maximale à quelques jours du décollage.

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• OPERATION GAIALe fabuleux voyage de Gaia

Source : Europe1

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