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La balise de détresse, caution vitale en Polynésie

Démonstration d’utilisation de la balise de détresse
© Radio 1

Le double salon Habitat-Nautica est ouvert depuis jeudi matin au Parc Maeva Beach de Punaauia. Il a été inauguré vers 11 heures par la représentante du vice-président, Teva Rohfritsch ne s’étant pas lui-même déplacé. Au stand de la marine nationale, la sécurité en mer et en montagne est au cœur de l’attention avec la présence de la PLB, la balise de localisation personnelle. Cet outil est devenu avec le temps indispensable à la survie des marins, pêcheurs, plaisanciers en mer et autres randonneurs en montagne.

Un outil de survie indispensable

120 grammes. 27 000 Fcpf. Le rapport poids/prix peut apparaître douteux à première vue pour une balise pas plus grosse qu’un talkie-walkie. L’État a cependant défiscalisé son coût qui peut atteindre 50 000 Fcfp en magasin, quand la FEPSM (Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer) la propose à son prix défiscalisé au salon Nautica. La balise de détresse ne coule pas, et son étanchéité atteint les 10 mètres de profondeur sous l’eau. Un simple bouton permet de l’activer et de lancer l’alerte aux secours les plus proches. Après une rapide enquête de vérification, le JRCC de Papeete (centre de sauvetage et de recherche en mer) localise les personnes en détresse et intervient immédiatement. Alain Côme, secrétaire général de la FEPSM, insiste sur l’efficacité du déclenchement de la balise.

Branchée sur une fréquence de secours internationale, la balise sauve des vies et facilite le travail des secours, dont la zone d’action s’étend sur  près 5 millions de km² dans les eaux polynésiennes. Le JRCC réalise chaque année entre 400 et 500 sauvetages par an, essentiellement par voie maritime. Denis Bertrand, contre amiral et commandant supérieur des forces armées de la Polynésie française souhaite que la balise devienne un réflexe avant toute sortie en mer.

Pour accentuer la sensibilisation, l’armée effectuera samedi matin entre 10 et 12 heures des exercices de sauvetage en mer, auxquels le public pourra assister depuis la plage. Une nouvelle occasion de sensibiliser la population aux dangers du monde marin.

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Journal de 7:30, le 05/10/2017

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