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La construction du pôle de santé mentale paralysée par un litige à 109 millions

La construction du bâtiment du pôle de santé mentale, Jean Prince, est actuellement paralysée par un litige à 109 millions de Fcfp entre Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD) et le bénéficiaire du marché, la société Boyer, pour un problème de qualité du sol du terrain choisi pour la construction.

Le 14 novembre 2016, la société Boyer avait obtenu le marché du terrassement et du gros œuvre du très attendu pôle de santé mentale « Jean Prince » qui sera situé sur le terrain vide à l’arrière du centre hospitalier de Taaone. Un chantier de 3,5 milliards de Fcfp programmé pour être terminé en 2020. Problème, la construction est actuellement bloquée par un litige entre la société Boyer et le maître d’ouvrage délégué, Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD), comme le révèle une décision de la cour administrative d’appel de Paris la semaine dernière.

Début 2017, la société Boyer a rencontré des difficultés en raison de caractéristiques du sol différentes de celles convenues lors de la signature du contrat. Boyer a alors sollicité le bureau d’études Geolia qui a conclu à « un risque de désordre sur les ouvrages mitoyens en cas de mise en oeuvre de la solution prévue au contrat ». Bureau d’étude qui a préconisé « la réalisation d’une enceinte périphérique en palplanches ». Boyer a alors présenté un nouveau devis de 109 millions de Fcfp finalement rejeté par TNAD. Aujourd’hui Boyer considère qu’il est « dangereux » de ne pas réaliser son enceinte périphérique. Elle a donc saisi la justice administrative en référé (en urgence).

A l’heure actuelle, la cour d’appel de Paris a rejeté la demande de Boyer, estimant que les dommages évoqués n’étaient « qu’éventuels » et que TNAD en assumait la responsabilité en qualité de maître d’ouvrage délégué.

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