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La CSIP dépose trois préavis de grève à l’aéroport

© Cédric Valax

La CSIP a déposé vendredi trois préavis de grève chez Aéroport de Tahiti (ADT), South Pacific Sécurité et Tahiti Sureté. Les revendications dans les trois entreprises sont majoritairement salariales. Pour l’heure aucune négociation n’est prévue, la grève sera effective le 9 novembre à minuit.

Vendredi dernier, la CSIP a déposé trois préavis de grève à ADT, South Pacific Sécurité et Tahiti Sureté.  Pour ADT, 17 points de revendications sont inscrits dans le préavis. Le syndicat dénonce notamment le non respect des contrats de travail des agents d’accueil VIP à temps partiel, ainsi que « le malaise profond » entre le personnel, le directeur de ressources humaines et le directeur de développement commerciale. Le préavis évoque « un environnement intimidant, hostile, dégradant et offensant ». D’autres revendications demandent la revalorisation de la prime d’activité à 15 000 Fcfp pour les agents de sureté aéroportuaire de Tahiti, Raiatea, Bora Bora et Rangiroa, ainsi que la revalorisation du pourcentage sur le bénéfice.

À South Pacific Sécurité (SPS), les revendications portent sur le non respect du protocole d’accord signé en juillet dernier lors du transfert d’agents de Tahiti Sureté à SPS. La société a récupéré l’une des attributions de Tahiti Sureté : le contrôle des passeports avant l’entrée à la Police des frontières. Des agents ont donc été transférés d’une entreprise à l’autre. Ces agents devaient notamment conserver leur ancienneté ainsi que le montant de leur salaire, ce qui n’a pas été fait, selon le préavis de grève.

Enfin du côté de Tahiti Sureté, le syndicat demande le respect de la durée de travail, le passage de 117 heures à 125 heures dès un an d’ancienneté pour les contrats à temps partiel et la revalorisation du taux horaire de travail pour les agents avec plus de six mois d’ancienneté.

Pour l’heure aucune négociation n’est prévue entre la direction et la CSIP. Faute d’accord, la grève sera effective vendredi 9 novembre à minuit.

 

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2 Commentaires

  1. 6 novembre 2018 à 5h55 — Répondre

    Il y avait longtemps que l’on n’avait eu un mouvement de grève à l’aéroport, ben il est tellement facile de perturber le fonctionnement du seul lien qui nous relie à l’extérieur, encore des problèmes en vue qui vont surtout déranger nos visiteurs ainsi que les Polynésiens. L’impact se fera sentir sur les vols domestiques ou internationaux ? On verra bien à partir du 9 novembre.

  2. nono
    6 novembre 2018 à 8h36 — Répondre

    Il faudrait que les sociétés de sûreté reconnaissent les agents en tant qu’agent de sûreté et non qu’agent de gardiennage comme dans les autres pays.

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