Le trésorier de la CSIP, Eugène Sommers. © Benoît Buquet

Une semaine après l’annonce par la ministre des Outre-mer du transfert au Pays de la gestion des aérodromes de Raiatea, Rangiroa et Bora Bora en 2020, la CSIP, confédération majoritaire à ADT, a exprimé son inquiétude, mardi à Papeete.

La CSIP, premier syndicat à l’aéroport, s’est inquiétée  mardi matin du transfert au Pays de la compétence pour la gestion des aéroports de Raiatea, Bora Bora et Rangiroa, alors que la concession liée à la gestion de ces trois aéroports et de celui de Tahiti-Faa’a est toujours en suspens.

Mardi matin, une rencontre a eu lieu au haut-commissariat entre les représentants du personnel d’ADT, et l’État français. Dans le même temps, au cours d’une conférence de presse au siège de la Confédération des syndicats indépendants de Polynésie, le syndicaliste Eugène Sommers, s’est dit « inquiet de ce transfert aussi rapide ».

Mercredi, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a annoncé que trois aérodromes aujourd’hui de la compétence de l’État, à Raiatea, Bora Bora et Rangiroa, passeront en 2020 dans les compétences du Pays.