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Liquidation judiciaire demandée pour la Rotative La Dépêche

Le tribunal mixte de commerce de Papeete doit examiner lundi une demande de placement en liquidation judiciaire de la société Rotative La Dépêche, qui imprime le quotidien La Dépêche de Tahiti et qui est touchée par une grève depuis le 22 février.

Après le redressement, la liquidation. Deux semaines après le placement en redressement judiciaire de la société Rotative La Dépêche, une demande de placement en liquidation judiciaire doit être examinée lundi par le tribunal mixte de commerce de Papeete. Raison de cette décision : de nouvelles dettes sont apparues depuis le dépôt de bilan et durant la période d’observation de la société. Et pour cause, l’imprimerie du quotidien La Dépêche de Tahiti est en grève depuis le 22 février dernier en raison de retards sur le versement des salaire et des craintes des salariés pour leur avenir. Le journal n’est donc plus imprimé, mais il continue à être édité uniquement en version numérique. La société continue donc à tourner sans ses revenus provenant des ventes et de la publicité.

La Dépêche sera-t-elle imprimée chez la concurrence ?

Rappelons qu’en novembre dernier, un mouvement de grève avait déjà eu lieu à l’imprimerie de La Dépêche en raison de l’annonce du patron du groupe d’externaliser l’impression du journal chez son concurrent Pacific Press, l’imprimerie de Tahiti Infos appartenant à Albert Moux. La grève avait été levée après l’engagement de Dominique Auroy de reclasser ses imprimeurs, avant de fermer son imprimerie. Aujourd’hui les imprimeurs n’ont pas été reclassés. Mais le placement en liquidation judiciaire de l’imprimerie de La Dépêche de Tahiti pourrait permettre à Dominique Auroy d’imprimer son journal chez Pacific Press. Contacté, l’intéressé explique ne pas souhaiter s’exprimer sur cette question « en l’état actuel » pour « privilégier la paix sociale ».

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3 Commentaires

  1. Chaval
    23 mars 2018 à 6h11 — Répondre

    C’est certainement la fin du quotidien préféré des Polynésiens, peu à peu la presse écrite s’efface devant Internet, c’est inéluctable. J’y ai travaillé 25 ans comme journaliste et j’ai vu au fil des ans les couloirs se désertifier, les copains prendre leur retraite, les services se réduirent comme peau de chagrin. C’est ainsi !

  2. Iritahua
    23 mars 2018 à 6h52 — Répondre

    Tout ce beau monde s’est fait avoir par Auroy.

  3. Teiva 33
    23 mars 2018 à 10h52 — Répondre

    En tout cas, on a affaire à un spécialiste pour foutre la merde partout où il passe… Très fort pour liquider des sociétés après avoir sucer le peu qu’il restait dans les caisses où à s’en être mis pleins les poches avant de liquider !!! C’est comme son Ampélidacée de Rangiroa, il n’a toujours pas payer des années de loyers aux familles à qui il a loué les terres où poussent ses vignes !!! et vous ne pouvez plus rien contre lui, car il a fait racheter la société par une autre société où il a d’autres billes !!! C’est un bon lui !!!

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