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La deuxième bataille de la dialyse se dégonfle

Un an après une première vaste salve d’annulations des autorisations d’activités de dialyse pour les sociétés du fenua, le rapporteur public du tribunal administratif de Papeete a estimé mardi que les nouveaux choix du Pays étaient cette fois-ci suffisamment justifiées.

Le rapporteur public du tribunal administratif de Papeete a demandé mardi le « rejet » des recours déposés par les sociétés Diapol et Tahiti Nephro contre les autorisation accordées notamment au nouvel acteur de la dialyse en Polynésie, la société Isis. Il y a un peu plus d’un an, le même tribunal administratif avait prononcé une première salve d’annulations de ces autorisations accordées pour cinq ans, en raison de l’absence de Schéma d’organisation sanitaire pour la Polynésie et donc de « carte sanitaire » justifiant les choix du Pays.

Depuis, le Pays a voté son Schéma d’organisation sanitaire et a accordé de nouvelles autorisations, notamment à l’Apurad et à la nouvelle société Isis. Les concurrents déçus se sont engagés dans une nouvelle série de contestations des choix du Pays et pas moins de treize recours ont été déposés au tribunal administratifs ! Mais mardi, le rapporteur public a constaté d’une part que le schéma d’organisation sanitaire avait cette fois-ci été voté, et d’autre part que les offres de la société principalement attaquée, Isis, étaient « efficientes » selon les critères retenus par le Pays. Il a donc demandé le rejet des treize recours. La décision sera rendue dans deux semaines.

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