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La DSFE va proposer des hébergements d’urgence aux femmes victimes de violences

©CP/Radio1

Le Conseil des femmes célébrait ce mercredi 8 mars à l’assemblée de la Polynésie française, et pour la première fois la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité était co-organisatrice. Sa directrice Demecia Manuel a profité de l’occasion pour annoncer la prochaine mise a disposition d’hébergements d’urgence supplémentaires pour les femmes victimes de violences. Une bonne nouvelle, car cette lourde tâche est encore principalement assumée par les associations.

Le hall et les jardins de l’assemblée accueillaient ce mercredi 8 mars la traditionnelle célébration de la Journée mondiale des droits des femmes que le Conseil des femmes, qui fédère une vingtaine d’associations, met sur pied chaque année. L’objectif est de partager un bon moment, faire quelques emplettes, tester un cours de yoga, mais surtout de faire passer des informations aux participantes sur la santé, la création d’entreprise, les aides à l’investissement, la formation continue ou la recherche d’emploi.  Ici les mots autonomie et indépendance ont pris, le temps d’une journée, un tout autre sens. L’ambiance festive ne doit pas faire oublier la précarité et les violences que subissent un grand nombre de femmes polynésiennes.

Pour la première fois, la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité était co-organisatrice de l’événement. C’est via la DSFE que le Pays contribue, à hauteur de 90 millions de Fcfp, au financement de l’extension du foyer Pu o te Hau du Conseil des femmes, qui doit être inaugurée en juin prochain. Demecia Manuel, à la tête de la DSFE depuis mai 2022, annonce que l’offre d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violence sera encore augmentée dans les mois qui viennent : le Pays a racheté et va aménager un immeuble de 10 appartements. En outre, des logements seront réservés à l’hébergement des victimes dans chaque nouvel immeuble de logements OPH. Une bonne nouvelle, car cette lourde tâche est encore principalement assumée par les associations.

Côté pouvoirs publics, si elle reconnaît que la formation des travailleurs sociaux sur l’accompagnement des victimes peut toujours être améliorée, c’est toute la chaîne des intervenants qui doit être rendue plus simple.

La présidente du Conseil des femmes, Chantal Galenon, qui est également l’une des figures du Tavini, était visiblement agaçée par la difficulté de construire une liste électorale qui respecte la parité hommes-femmes. Elle a demandé à Édouard Fritch, s’il était réélu, de constituer un gouvernement plus égalitaire.  ©CP/Radio1

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