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La fourrière animale de Punaauia et Paea est ouverte

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Le syndicat de gestion intercommunale de la fourrière animale (Sigfa) a inauguré sa fourrière mardi matin dans la vallée de la Punaruu. Punaauia et Paea ont investi conjointement pour créer la fourrière, une obligation du code rural. Les deux communes espèrent ainsi régler leur problème de chiens errants.

C’est sur un terrain de 1 000 m² loué par la commune de Punaauia, au fond de la vallée de la Punaruu, qu’a été installée la fourrière du premier Sigfa liant Punaauia et Paea. Un projet de longue date qui voit donc enfin le jour après huit ans de discussions. La première pierre de la fourrière avait été posée en fin d’année 2016. l’inauguration de la structure a donc eu lieu un peu plus d’un an après le début des travaux.

La fourrière animale comporte vingt cages, dix par communes, pour accueillir chiens errants, dangereux ou malades. Ce sont les agents communaux qui seront chargés de capturer les animaux et de les apporter à la fourrière. La présidente du Sigfa, Layana Atae, explique ensuite la procédure.

Un investissement de 106 millions de Fcfp a été nécessaire pour la réalisation des travaux financés à 80% par le FIP et à 20% par les deux communes. Cet investissement comporte notamment un incinérateur moderne. Incinérateur que le maire de Punaauia, Rony Tumahai, souhaite mettre à la disposition des autres communes et des vétérinaires « pour rentabiliser » la fourrière.

L’équipe de la fourrière animale attend la mise en place de l’incinérateur pour démarre totalement l’activité, « d’ici mars » indique la directrice Caroline Vivish. Six agents travailleront au sein de la structure. Ils ont tous reçu une formation spéciale pour appréhender les chiens.

Directement concerné par la question animale, les associations ont été contactées par la fourrière pour mettre en place des conventions notamment dans le cadre d’adoption. Mardi matin, seule la présidente de l’Alliance pour le respect et la protection des animaux en Polynésie (Arpap) était présente. Pour Carole Couturier, la mise en place d’une fourrière est une bonne chose puisque « c’est conforme à la législation ». Néanmoins, la présidente de l’Arpap estime que la problématique des chiens errants doit être gérée en amont. Carole Couturier explique qu’un travail est en train d’être mené avec le Pays pour une stratégie globale.

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