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Fin de la grève à l’OPT

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Après deux jours sans négociations, les discussions entre syndicats et direction ont repris mercredi matin. À la fin de la journée, les points de revendication avaient tous été examinés et les trois protocoles de sortie de grève avaient été rédigés. Seul manquait encore un « courrier de garantie » d’Édouard Fritch, qui a finalement satisfait les syndicats. La grève a été levée à 20h30.

Entrés en réunion de négociation à 8 heures mercredi, l’intersyndicale (CSIP, CSTP-Fo, O Oe To oe Rima et SAPOT) et la direction de l’OPT avaient éclairci, en milieu de journée, plusieurs points de revendication. Cyril Le Gayic expliquait qu’une prime informatique dans les trois structures du groupe OPT faisait l’objet d’un chiffrage à la mi-journée, « parce que ça a un coût, énorme, cette prime » convenait lui-même le leader syndical. Les explications de Cyril Le Gayic, à 13h30 mercredi :

En revanche, le problème de la reprise d’ancienneté a été réglé, dit le patron de la CSIP :

Autre point d’inquiétude pour les grévistes, le câble Manatua et son coût, au-delà de la mise en place de l’infrastructure, une question sur laquelle l’intersyndicale dit ne pas avoir de réponse précise :

Enfin, tous les représentants syndicaux évoquent la complexité de la nouvelle structure, avec une holding sous forme d’Epic (établissement public industriel et commercial) qui a des obligations de service public et ses filiales (des sociétés par actions simplifiées, de droit privé) qui doivent les mettre en oeuvre. L’OPT a lui-même réclamé une adaptation de la fiscalité pour une meilleure sécurisation juridique des activités structurellement déficitaires du groupe, mais la possibilité pour les holdings de faire de « l’intégration fiscale » est une mesure qui n’existe pas encore dans le code des impôts polynésien. Marcel Tuihani, qui participe aux négociations au titre du SAPOT, résume la problématique :

En fin de journée, les grévistes restaient dans l’attente d’un « courrier de garantie » d’Édouard Fritch. Les parties devaient se revoir en début de soirée pour en apprécier le contenu et mettre fin au conflit. Ce qui fut fait peu à 20h30. Selon l’un des syndicalistes, le courrier d’Édouard Fritch n’apportait pas toutes les garanties souhaitées, « mais il est normal qu’un président ne puisse pas s’engager sur des choses qui dépendent d’autres institutions, comme l’assemblée. » 

Jean-François Martin, le P-dg du groupe OPT, donne des précisions sur ce courrier du président du Pays, par lequel il s’engage à trouver des mécanismes de soutien aux activités postales et financières de Fare Rata.

Le gouvernement doit donc plancher sur des mesures, fiscales ou autres, qui donnent à Fare Rata une visibilité financière plus longue qu’une simple subvention d’équilibre votée au budget annuel de la Polynésie, comme cela est le cas pour 2019 avec une enveloppe de 700 millions de Francs.

 

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2 Commentaires

  1. lafibre
    11 juillet 2019 à 7h25 — Répondre

    on en parle des agents fantomes ? ceux qui sont tout le temps en arret psy ? Des faineasses qui devraient céder leur emplois à d’autres qui seraient fiers de travailler et bénéficier de tous ces avantages….

  2. HIRINAKE
    11 juillet 2019 à 20h47 — Répondre

    L’OPT est le plus bel exemple d’employés payes a rien faire, car c’est une officine politique qui a toujours servi aux différents gouvernements pour faire recruter les amis, la famille, les maitresses, et tutti quanti. Certains depuis des années ne vont plus au boulot mais sont quand même payes a la fin du mois.
    La question que je me pose la chambre territoriale des comptes est si aveugle que cela avec le procureur ou alors il ne faut pas embêter les politiques.
    Et ca ose faire grève quelle honte.
    Mea haama meama e teie mau faatere aupupu rave ohipa, teie mau feia haavare e te Tavini i te moni a te nunaa.

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