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La guerre des chefs de la CSTP-FO devant le tribunal correctionnel

Le secrétaire général du syndicat Force revendicatrice des agents de l’administration du pays (Fraap), Jean-Paul Urima, a été condamné mardi après-midi à 300 000 Fcfp d’amende avec sursis et 100 000 Fcfp de dommages et intérêts pour avoir transmis des courriers le désignant comme secrétaire général par intérim de la CSTP-FO. Un poste pour lequel il n’avait pas été régulièrement élu, selon le syndicat. Le syndicaliste a également été condamné pour diffamation envers l’actuel secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon.

Nouvel épisode dans l’interminable guerre des chefs au sein du syndicat CSTP-FO. Cette fois-ci, Jean-Paul Urima, secrétaire général de la Fraap, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Papeete pour « faux, altération frauduleuse de la vérité », « usage de faux en écriture » et « diffamation non publique » suite à des plaintes déposées par la CSTP-FO et son secrétaire général, Patrick Galenon. En cause, les courriers aux autorités administratives et les convocations à des assemblées générales, envoyés par Jean-Paul Urima, en tant que secrétaire général par intérim de la CSTP-FO après la démission d’Angélo Frébault. Un titre auquel Jean-Paul Urima ne pouvait pas prétendre, dit le syndicat. En effet,  Jean-Paul Urima a été radié de la CSTP-FO en 2017, il ne pouvait donc pas prétendre au poste et encore moins convoquer un comité confédéral pour être élu.

À la barre mardi matin, le secrétaire général de la Fraap a persisté à affirmer qu’il avait été élu régulière par 32 représentants, et que son éviction du syndicat n’était pas légale. « Il fallait à tout prix que je sois éliminé du paysage syndical », a-t-il expliqué.

La diffamation porte quant à elle sur un courrier transmis aux adhérents de la CSTP-FO faisant état « de pratiques mafieuses et douteuses, et de la réputation sulfureuse » de Patrick Galenon. Des faits sur lesquels Jean-Paul Urima aurait du apporter des preuves, comme l’a indiqué l’avocat du syndicat Me Eftimie-Spitz.

Le tribunal correctionnel de Papeete l’a finalement condamné à 300 000 Fcfp d’amende avec sursis pour « faux, altération frauduleuse de la vérité » ainsi que 1 000 Fcfp de contravention pour la diffamation. En revanche, Jean-Paul Urima devra verser 100 000 Fcfp et 60 000 Fcfp de dommages et intérêts respectivement à la CSTP-FO et à Patrick Galenon.

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1 Commentaire

  1. Hirinake
    14 mai 2019 à 21h48 — Répondre

    Ce Jean-Paul Urima n’a jamais ete syndicaliste de sa vie de boulet en chef de l’administration territoriale. C’est un looser aigri meme si en face Galenon c’est pas mieux. Sa specialite a ce Urima diffamer, detruire, salir et comme il le sait pertinemment il en restera toujours.
    Haamoe ia oe Urima e mate oe na roto i to oe teoteo faito ore.

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