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La ministre des Outre-mer a rendu visite aux femmes actuellement accueillies au centre d’accueil d’urgence « La Samaritaine » dans le quartier de La Mission à Papeete. Des femmes qui, pour la majorité d’entre elles, ont fui le domicile familial pour des raisons de violence. « Insupportable », pour la ministre.     

La ministre des Outre-mer a visité lundi le foyer d’accueil d’urgence « La Samaritaine » pour femmes seules ou avec enfants en situation de détresses. L’an dernier, ce centre a accueilli 141 personnes dont 88 femmes et 53 enfants. Le centre a une capacité d’accueil de 30 personnes avec femmes et enfants. Actuellement, ils sont quinze résidents dont 9 femmes et 6 enfants.

Maire fait partie de ces femmes. Elle a intégré le centre d’accueil vendredi après avoir été rouée de coups par son tane avec qui elle vit depuis près de 10 ans. Après deux années en couple, Maire a commencé à recevoir des coups de son tane, et ce jusqu’à la semaine dernière… L’an dernier Maire avait déposé une plainte pour coups et blessures. « Mon tane s’est calmé », explique-t-elle. Juste pour un temps, puisque depuis les coups ont repris de plus belle. Aujourd’hui, Maire a décidé de mettre un terme à cette relation « qui me fait du mal ».

Pour la ministre des Outre-mer, rendre visite lundi à ces femmes était important pour leur apporter son soutien. « On considère qu’on est susceptible d’être frappée parce qu’on est considéré comme plus faible, ça c’est insupportable ». Pour Ericka Bareigts : « si on n’arrive pas à régler les violences intrafamiliales, les toxicomanies, cela ne fait pas des adultes épanouis et donc on ne peut pas développer des territoires ».