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La Polynésie en manque d’infrastructures maritimes

© Murphy

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Le développement de l’économie bleue passera par le développement des infrastructures maritimes. C’est le constat au coeur du Forum organisé par le cluster maritime ce weekend. Aujourd’hui, certaines îles sont totalement dépourvues d’infrastructures et ratent des opportunités notamment touristiques.

Pour développer les îles et l’économie bleue, la question des « infrastructures » est centrale. L’année dernière, le cluster maritime de la Polynésie française avait choisi comme thème de son deuxième Forum de l’économie maritime, le port de Papeete et sa modernisation. Cette année, pour la troisième édition du Forum, le cluster veut réfléchir aux infrastructures qui constituent : « la pièce maîtresse de toute stratégie de développement du Pays ». Les tables rondes organisées vendredi dernier ont réuni des services, des représentants du Pays, du gouvernement, de l’État, des maires, et des professionnels du secteur maritime autour de quatre thèmes : infrastructures pour la plaisance et les loisirs nautiques, infrastructures pour la pêche hauturière, pôle d’excellence maritime à Papeete et gestion des infrastructures et autorité portuaire. Les sujets intéressaient visiblement beaucoup de monde car certaines tables affichaient complets. Et pour Gérard Siu, le président du cluster, il y a un véritable manque au niveau des installations portuaires dans les îles.

Ce manque d’infrastructures a aujourd’hui des répercussions concrètes. Gérard Siu donne l’exemple des îles Marquises où les voiliers n’ont pas d’espaces dédiés.

Pour Gérard Siu, la Polynésie a les capacités de multiplier les passages des navires de plaisance et a de quoi développer l’activité de charters. Avec des marinas ou des quais, d’autres activités pourraient ensuite se créer autour (commerces, agriculture, excursions pour les touristes…) Mais sans les infrastructures adéquates, toute cette économie ne peut exister. Pour le moment « on bricole, on n’exploite pas », regrette Gérard Siu.

Les conclusions de ces réflexions et débats vont être présentées ce lundi. L’idée du cluster n’est pas de remplir les tiroirs mais bien d’avancer concrètement. Des porteurs de projets ont donc été directement mis en contact avec des financeurs, des maires. « Le cluster est là pour mettre en connexion les différents acteurs des différents domaines et s’assurer que les réalisations se fassent sur des bases durables en tenant compte de l’environnement », explique Gérard Siu.

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2 Commentaires

  1. simone grand
    19 septembre 2016 à 7h46 — Répondre

    Quand on pense aux milliards balancés à la mer à Faratea
    qui ne sera jamais un port parce que la géographie et l’environnement ne s’y prêtent pas!!! Mais nos gouvernants ont toujours méprisés les scientifiques. Il semble qu’Edouard évolue dans le bon sens. Je m’en réjouis.

  2. 19 septembre 2016 à 13h05 — Répondre

    Totalement d’accord avec Mr Siu,nous sommes sous équipes en termes d’infrastructures portuaires.Les voiliers qui touchent le Fenua n’ont qu’une envie c’est de se barrés d’ici pour effectuer des réparations de qualité en Nouvelle Zealand

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