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La Polynésie peut-elle être un exemple pour l’aquaculture ?

©Présidence

Compte-tenu de la diminution des stocks de la ressource marine, l’aquaculture apparaît comme une solution incontournable pour subvenir aux besoins alimentaires d’une population humaine sans cesse grandissante. Pour y arriver en Polynésie, un schéma directeur pour l’aquaculture devrait voir le jour très rapidement. L’atelier national sur la biosécurité aquatique qui a débuté mardi matin devrait aussi donner le ton des recommandations à mettre en oeuvre dans ce domaine.  

Mardi matin à la présidence a eu lieu l’ouverture de l’atelier national sur la biosécurité aquatique. Un atelier qui va s’étaler sur trois jours. Il s’agit pour les scientifiques, les professionnels et les services concernés du Pays de réfléchir aux mesures à mettre en oeuvre, sur les plans de la prévention et de la réglementation, afin de réduire et contrôler les risques de diffusion et de transmission de maladies infectieuses  entre humains, animaux et végétaux. La mise en place de cet atelier est à porter à l’initiative de la division de la pêche, de l’aquaculture et des écosystèmes marins de la Communauté du Pacifique Sud (CPS). Dans son discours d’ouverture, le ministre des ressources marines Teari Alpha a affirmé que « le pays souhaite renforcer et développer la filière aquacole ». Une volonté soutenue par la vétérinaire de la Communauté du pacifique Sud Ruth Garcia, qui affirme être « une pro-aquaculture » au vu d’une part de la diminution des stocks de poisson dans notre océan et d’autre part de l’augmentation démographique.

Un schéma directeur de l’aquaculture devrait voir le jour d’ici quelques mois avec le soutien de l’Agence française de développement. Un expert a d’ores et déjà défini « les termes de référence » affirme Teari Alpha. Selon le ministre « cette première expertise a permis de confirmer de nombreux potentiels de développement des différentes filières aquacoles ». Trois grands axes ont été définis à savoir le déséquilibre territorial, la complexité de la gestion intégrée des zones côtières et le suivi environnemental.

Preuve de la volonté d’action du gouvernement, une réserve foncière de 35 hectares va être créée à Faratea dans le but de développer la production, la transformation et le conditionnement de produits d’origine marine ou aquacole. Cette réserve, selon le ministre, pourrait être à disposition des entreprises dès le début de l’année 2018.

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2 Commentaires

  1. Taaroa
    27 septembre 2017 à 6h24 — Répondre

    Un éléphant blanc qualifie les projets mirages qui gaspillent les fonds publics et l’argent n’est pas perdu pour tout le monde.

  2. Iritahua
    27 septembre 2017 à 12h55 — Répondre

    Partout dans le monde d’où l’aquaculture sévit, une forte pollution qu’on n’arrive pas à maitriser. Chez nous sera la première pour polluer nos lagons. Ils quitteront le Territoire en nous laissant la MERDE et la fortune avec EUX.

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