ACTUS LOCALESPOLITIQUE

La Polynésie, première sur le Swac

© Présidence

Le système climatisation à l’eau de mer (Swac) de l’hôpital de Taaone sera opérationnel en 2020. Le montant des travaux est estimé à 2,7 milliards de Fcfp et devrait permettre au centre hospitalier de diminuer sa facture d’électricité de 350 millions de Fcfp par an. La Polynésie va devenir, selon le ministre de l’Energie, « leader » mondial en matière de Swac.

Après de nombreux remous, le Swac de l’hôpital de Taaone devrait sortir de mer et être opérationnel au second semestre 2020. Un projet qui a mis du temps à sortir. « Ce n’est pas simple à monter sur le plan financier et juridique », explique le ministre de l’Energie, Heremoana Maamaatuaiahutapu.

Comme révélé le mois dernier par Radio 1, c’est le groupement Creocéan Agence Pacifique qui a remporté le marché de maîtrise d’œuvre relatif à la conception et au suivi de ces travaux. Heremoana Maamaatuaiahutapu affirme avoir été « très étonné de la qualité technique des dossiers présentés. (…) Le jury a eu du mal a départager les trois dernières sociétés ». L’an prochain, les appels d’offres devraient être lancés, et les travaux devraient débuter en 2019. Ce sont 3 600 mètres de canalisations qui devraient être posées à 800 mètres de profondeur pour pouvoir récupérer de l’eau vacillant entre 4 et 5 degrés. Le montant des travaux est estimé aujourd’hui à 2,7 milliards de Fcfp. Un investissement qui sera rentable sur le long terme, affirme le ministre.

Le responsable de Creocéan Pacifique, Julien Guillet, affirme que le travail commence dès aujourd’hui. Des réunions ont déjà été planifiées. Julien Guillet affirme que le problème du Swac rencontré à Bora-Bora ne devrait pas toucher celui du CHPF.

Le ministre de l’Energie affirme que dans le process du Swac, la Polynésie française est « leader ». « C’est une technologie bien maitrisée par nos sociétés que l’on va exporter ». Il affirme d’ailleurs que la Réunion et d’autres pays sont intéressés eux aussi par le Swac. L’installation de ce processus va aussi permettre la diminution de la consommation de fioul lourd à hauteur de 3 000 tonnes. Ce qui représente 10 500 tonnes d’émission de CO² en moins.

Article précedent

La balise de détresse, caution vitale en Polynésie

Article suivant

« Il manque des fonctionnaires à la DSP et à la PAF »

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

La Polynésie, première sur le Swac