Les président du Pays et de l’assemblée, Edouard Fritch et Marcel Tuihani, ainsi que le haut-commissaire, Lionel Beffre, ont adressé mardi leurs messages de soutien au peuple belge après les attentats de mardi à Bruxelles. Les drapeaux flottants sur les édifices publics en Polynésie sont mis en berne jusqu’au 25 mars.

Dès mardi matin, le président Edouard Fritch a tenu à adresser un message au consul honoraire du Royaume de Belgique : « Je voudrais en mon nom, au nom de mon gouvernement et de tous les Polynésiens adresser un message de soutien et de compassion au peuple belge qui vient d’être frappé à son tour par les terroristes de l’Etat islamique. Les attentats cruels qui viennent d’être perpétrés à Bruxelles nous plongent dans une profonde tristesse. Nos pensées accompagnent les nombreuses victimes et leurs familles. Elles s’adressent également à tous les Belges profondément blessés par ces crimes révoltants. »

Suite aux attentats, le haut-commissaire, Lionel Beffre, a demandé à ce qu’en signe de solidarité, les drapeaux flottant sur les édifices publics de Polynésie française soient mis en berne jusqu’au 25 mars. Le représentant de l’Etat a également diffusé le communiqué du Premier ministre, Manuel Valls : « La France partage la douleur du peuple Belge, la Polynésie aussi. Par solidarité, et conformément à la demande du Président de la République, François Hollande et aux instructions du Premier ministre Manuel Valls, le haut-commissaire Lionel Beffre a demandé à ce que l’ensemble des drapeaux ornant les édifices publics soient mis en berne mardi et jusqu’à vendredi inclus. »

Enfin, au nom de tous les représentants, le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, a adressé aux familles des victimes et plus largement au peuple Belge le témoignage de sa compassion, tout comme « ses encouragements pour que tous les moyens soient mis en œuvre pour trouver les assassins et éradiquer le terrorisme international ».  L’assemblée de la Polynésie française se joint « au deuil des Belges et par-delà de l’Europe qui était visée par ces nouveaux actes barbares, aveugles et lâches, qui frappent les valeurs démocratiques communes que nous portons ». Le président conclut en indiquant que l’assemblée souhaite que la Polynésie française et les Polynésiens de par le monde puissent toujours être préservés de ces violences.