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La transmission en question dans Te reo tumu

Vinitua Tiaahu, jeune star du ‘örero, l’un des personnages du film.

Vinitua Tiaahu, jeune star du ‘örero, l’un des personnages du film.

Le documentaire « Te reo tumu – La langue maternelle » sera diffusé mardi soir en avant-première au Petit théâtre, avant une diffusion en télévision la semaine prochaine. L’occasion de se pencher sur la question de la difficile transmission du reo tahiti à travers différents portraits de Tahitiens d’aujourd’hui.

Le 28 novembre prochain, journée des langues polynésiennes, Polynésie 1ère diffusera pour la première fois le documentaire « Te reo tumu – La langue maternelle ». « Une date symbolique » pour la réalisatrice du documentaire et journaliste, Cybèle Plichart. Avant cette diffusion grand public, le film de 52 minutes sera diffusé mardi soir en avant-première au Petit Théâtre. Un documentaire qui traite de la question de la transmission des langues polynésiennes et plus particulièrement du reo tahiti dans la Polynésie actuelle. Une transmission « au point mort » pour la réalisatrice qui s’appuie sur le constat alarmant du linguiste, Jacques Vernaudon, de la disparition totale des langues polynésiennes à cause d’une perte de la transmission. Le documentaire pose donc deux questions : Pourquoi les familles polynésiennes basculent vers le français ? Et que faut-il faire pour inverser la tendance ? Durant un an et demi, Cybèle Plichart et l’équipe de réalisation ont multiplié les rencontres pour dresser au mieux « une photographie du tahitien aujourd’hui avec un retour sur le passé pour mieux comprendre sa situation ». Le documentaire suit donc plusieurs profils qui se tournent de nouveau vers le reo tahiti, comme l’explique Cybèle Plichart.

Le documentaire sera diffusé lundi 28 novembre à 19h20 sur Polynésie 1ère.

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1 Commentaire

  1. simone grand
    22 novembre 2016 à 7h52 — Répondre

    de quel reo tahiti s’agit-il? Pour l’avoir reçue en même temps que la langue française càd au biberon et au popoi, je me reconnais mal dans l’expression actuelle et officielle de la langue tahitienne. Les habituels porteurs de la langue sont tellement sermonneurs et grandiloquents, que j’en éprouve un profond agacement et un rejet.

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