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La zone « bio-marine » de Faratea pour 2018

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Après plusieurs années d’attente et un défilé de projets, l’aménagement de Faratea semble avancer. Le ministre du Développement des ressources primaires, Tearii Alpha, a rassemblé mercredi matin les six porteurs de projets qui ont répondu à l’appel lancé en juin dernier pour le projet de zone « bio-marine ». Le bureau d’étude, Aqualog, a été missionné par le Pays pour mener une étude de programmation, de faisabilité technique et économique sur Faratea. Le Pays se donne jusqu’au 1er semestre 2018 pour démarrer les travaux d’aménagements.

« Le projet est attendu depuis plusieurs mois, voir même plusieurs années », a démarré jeudi midi le ministre du Développement des ressources primaires, Tearii Alpha, devant les porteurs de projets de la zone « bio-marine » de Faratea. Depuis 2012, il est question d’aménager le site de Faratea à la Presqu’île, les projets se sont multipliés mais n’ont jamais vu le jour. En juillet 2016, le gouvernement avait annoncé une mise en route en 2017. Jeudi midi, Tearii Alpha a donc présenté le déroulé de cette « mise en route » et notamment de la première phase d’études confiée à la société métropolitaine Aqualog, spécialisé dans la création de ferme aquacole. Le directeur, Serge Carle, explique que la mission sera menée rapidement pour un démarrage le plus tôt possible.

Aqualog rencontrera également les porteurs de projets, qui ont répondu en juin dernier à l’appel à projet lancé par le Pays pour occuper le site de Faratea, pour faire un point sur leurs besoins. Six projets ont été retenus, il s’agit d’élevages de poissons, de crevettes, de crabes, de bénitiers ou encore de l’aquaponie. Tous étaient présents jeudi midi pour faire un point sur l’avancement du projet. Tearii Alpha a rappelé que le Pays prenait en charge l’installation des équipements tels qu’une station de captage en eau de mer, une station de traitement des rejets, l’adduction en eau ou encore les différents réseaux. L’entretien de ces installations sera à la charge des entreprises qui occuperont la zone « bio-marine ». Xavier Taaroa Lee est l’un de ces entrepreneurs. Son projet date de 2011, il attendait donc le début des travaux avec impatience. Pour autant, certains points d’ombres, comme le prix de location des terrains, l’inquiète un peu.

Les entrepreneurs ont profité de la réunion pour faire part de quelques unes de leur doléance. « Ce serait bien que les porteurs de projets locaux bénéficient des même aménagements fiscaux que les chinois pour le projet aquacole de Hao ». « C’est prévu », répond Tearii Alpha.

Et le coût de l’investissement pour le Pays ? Pas d’estimation avant les résultats des études menées par Aqualog en décembre prochain.

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