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L’académie tahitienne en mal d’académiciens

Des membres de l'académie tahitienne - fare vana'a.

Des membres de l’académie tahitienne – fare vana’a. ©Élodie Largenton

L’académie tahitienne – Fare vana’a est en quête de trois nouveaux membres pour remplacer Patua Coulin, Duro Raapoto et John Doom, décédés récemment.

Ils sont « 17 survivants » comme le dit Raymond Vanaga Pietri, chancelier du Fare vana’a et, en quelque sorte, président par intérim depuis la mort de John Doom. Trois personnes sont donc invitées à les rejoindre. Pour cela, il faut envoyer son CV et une photo d’identité à l’académie, par la poste. L’annonce a été publiée il y a deux semaines, mais aucun candidat ne s’est encore manifesté. « Il n’y a pas une urgence instantanée, nous ne fonctionnons pas comme une administration », souligne Raymond Vanaga Pietri.

Peu importe le nombre de candidats qui se manifesteront, les académiciens n’accepteront auprès d’eux que des personnes capables de répondre à la mission du fare vana’a : sauvegarder et enrichir la langue. « Comme à l’académie française, un étranger peut participer », précise le chancelier. Ce fut le cas notamment du linguiste Paul Prévost. Myron Mataoa a été élu en 1978, à l’âge de 33 ans. Il se rappelle avoir passé un entretien après avoir envoyé son dossier – un très bon dossier.

Faire partie de l’académie est une activité prenante, mais ce n’est pas un travail, rappelle Raymond Vanaga Pietri.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 1er mars.

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