ACTUS LOCALESJUSTICE

L’affaire de la citerne d’Erima jugée le 30 octobre

L’affaire de la citerne d’eau d’Erima a été audiencée au 30 octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Papeete. Le président du Tahoeraa, Gaston Flosse, et celui du Tapura, Edouard Fritch, comparaîtront pour « détournement de fonds publics » pour avoir fait supporter pendant plusieurs années la distribution en eau du domicile de Gaston Flosse à Erima aux administrés de Pirae.

L’affaire de la citerne d’eau d’Erima sera jugée le 30 octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Papeete. Un procès particulièrement attendu puisqu’il implique à la fois l’actuel président du Pays, Edouard Fritch, et l’ancien président et leader du Tahoeraa, Gaston Flosse.

Dans cette affaire, quatre prévenus sont renvoyés à la barre du tribunal : le maire de Pirae, Edouard Fritch, et l’ancien maire de la même commune, Gaston Flosse, pour « détournement de fonds publics » ; mais aussi deux riveraines d’Erima : l’ancienne conseillère territoriale Hilda Chalmont et sa soeur Olga Hamblin pour « recel de détournement de fonds publics ».

Edouard Fritch et Gaston Flosse sont en effet accusés d’avoir laissé la propriété de Gaston Flosse à Erima bénéficier gratuitement d’un réseau d’adduction en eau et, selon l’ordonnance de renvoi du juge d’instruction, d’avoir « fait supporter indûment » la charge de cette distribution en eau aux administrés de Pirae.

Quant aux deux autres prévenues, le juge d’instruction leur reproche d’avoir « sciemment recelé le système de pompage » qui passait par leur terrain et qu’elles savaient issu d’un détournement de bien public, tout en bénéficiant elles-mêmes de la gratuité de l’eau pour leurs habitations.

Autre particularité de ce procès, la mairie de Pirae sera partie civile alors même que son actuel maire est l’un des principaux prévenus de l’affaire.

Article précedent

Le parquet tente de sauver la saisie des 500 kg de cocaïne à Nuku Hiva

Article suivant

Kahiri Endeler remporte le grand prix Socimat

2 Commentaires

  1. Iritahua
    3 septembre 2018 à 6h51 — Répondre

    Un phénomène, il n’avait fait mouillé tous les autres dans ses combines, jamais n’avait été lui dans ses magouilles. Pourris jusqu’à l’os, le retour de flamme.

  2. Et bah dit donc sans gêne quoi
    5 septembre 2018 à 15h54 — Répondre

    Et bah dit donc … On peut ia aussi …

Répondre à Iritahua Annuler la réponse.

PARTAGER

L’affaire de la citerne d’Erima jugée le 30 octobre