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L’affaire de la citerne d’Erima renvoyée au 6 juin

Le tribunal  correctionnel de Papeete a renvoyé mardi matin l’affaire de la citerne d’Erima au 6 juin prochain. Le président du Pays et du Tapura, Edouard Fritch, et celui du Tahoera’a, Gaston Flosse, devaient comparaitre pour « détournement de fonds publics » pour avoir fait supporter la distribution d’eau potable du domicile de Gaston Flosse à Erima aux administrés de Pirae.

L’affaire de la citerne d’Erima devait être audiencée mardi matin. Mais le tribunal correctionnel de Papeete a finalement renvoyé le procès au 6 juin prochain, à la demande des avocats de la défense. Ces derniers estiment ne pas avoir eu assez de temps pour préparer leur défense après avoir été occupé pendant trois semaines par le procès d’Air Moorea.

Mardi matin, seuls Gaston Flosse et sa compagne Pascale Haiti se sont rendus à l’audience. Edouard Fritch n’était pas présent.

Dans cette affaire, le président du Pays, Edouard Fritch, et son prédécesseur, Gaston Flosse, sont poursuivis en qualité d’anciens maires de Pirae pour « détournement de fonds publics », pour avoir fait supporter la distribution d’eau potable du domicile de Gaston Flosse à Erima par les habitants de Pirae.

La peine maximale encourue pour ce délit est de 10 ans d’emprisonnement, 120 millions de Fcfp et peut être assortie d’une peine d’inéligibilité.

 

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1 Commentaire

  1. Maraamu
    30 octobre 2018 à 12h34 — Répondre

    Mais quelle excuse bidon. Cela fait combien de temps que l’affaire est au tribunal?
    Il faut vraiment une réforme de la justice. Les délais sont trop longs, la recherche de la vérité inexistante quand un avocat doit « mentir » pour requalifier (ttravestir) les faits reprochés à son ou ses « clients », ou bien lorsque le procureur, le juge et les auxiliaires de la justice ne font pas bien leur travail et qu’iqu’ils laissent à certaims « mis en examen » de passer entre les mailles du filet parce que les délais n’ont pas été respectés ou bien qu’il y a eu une faute dans la procédure ou la qualification des faits.
    Le rôle du politique, qui fait les lois, et des citoyens qui donnent à ces élus ce pouvoir doit être assorti d »un droit de véto sous forme de pétition.
    J’ai été choqué d’apprendre que le droit de pétition en Polynesie était interdit du temps de Pouvana’a.
    Enfin j’espere que les polynésiens de coeur et d’adoption vont s’ organiser et s’ éduquer pour construire une Polynésie plus JUSTE.

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