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L’affaire Papy Fat de retour devant la cour d’assises d’appel

La dernière session de la cour d’assises de Papeete pour l’année 2018 s’ouvre mardi pour deux semaines avec deux affaires de viols sur des mineures de moins de 15 ans par des accusés qui avait autorité sur leurs victimes, un fratricide et surtout le procès en appel de l’affaire « Papy Fat ».

La cour d’assises de Papeete se réunira à partir de mardi pour deux semaines à l’occasion de la dernière session de l’année pour juger quatre affaires. Deux viols sur mineures de moins de 15 ans, l’un par « ascendant » et l’autre par « personne ayant autorité » se dérouleront très vraisemblablement à huis clos pour protéger l’identité des victimes.

Jeudi aura lieu le procès d’un fratricide lors d’une bagarre particulièrement violente survenue le 4 juin 2016 à Paea. Au cours de sa soirée d’anniversaire, François Taimoe, qui avait beaucoup bu, avait provoqué une nouvelle fois une bagarre avec son frère, Vatea Taimoe. Lequel avait d’abord tenté d’éviter de conflit, puis avait finit par mettre KO son frère François à la suite d’une série de coups de pieds et de poings. Hélas, François Taimoe était décédé des suites de lésions abdominales et cérébrales. Le procès devra faire la lumière sur la responsabilité de Vatea Taimoe, accusé de « violences volontaires ayant entraînées la mort sans intention de la donner ».

L’affaire « Papy Fat » de retour en appel

Mais la majeure partie de cette session d’assises, toute la semaine du 3 au 7 décembre, sera consacrée au procès en appel de l’affaire « Papy Fat ». Dans ce dossier très médiatique, trois des quatre accusés de « vol avec violence ayant entrainé la mort » -le quatrième étant jugé par le tribunal pour enfants- comparaissent devant la cour d’assises d’appel des mineurs pour avoir détroussé, tabassé, puis enterré l’octogénaire Chong Sing Thong Fat, disparu en juillet 2008 dans une forêt de la vallée de Titioro.

Particularité de cette affaire, le corps de Papy Fat n’a été retrouvé qu’en juin 2013, sur la base d’un témoignage anonyme. En juin dernier, des peines allant de 15 ans de réclusion, pour le moins impliqué des accusés, à vingt ans pour celui désigné comme le leader, avaient été prononcées. Les trois accusés encourent au maximum la réclusion criminelle à perpétuité. S’agissant d’une cour d’assises des mineurs, les identités des accusés devront là-aussi rester protégées.

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