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L’amélioration du suivi des femmes enceintes votée à l’unanimité

L’assemblée a adopté jeudi deux des 130 « actions » du plan famille concernant le suivi des femmes enceintes à l’unanimité des élus, tous bords politiques confondus. Les mesures instaurent deux consultations, en début de grossesse et après l’accouchement, notamment pour « détecter des situations de détresse et de violence dans le cadre de la maternité ».

L’assemblée a voté jeudi à l’unanimité le projet de loi du Pays instaurant un « entretien prénatal précoce » pour les femmes enceintes et une consultation médicale de sortie de la maternité obligatoire pour obtenir l’allocation post-natale. La première action vise à créer un nouveau dispositif de « détection et de suivi des situations de détresse et de violence dans le cadre de la maternité ».

L’entretien prénatal précoce, sera inscrit dans le carnet de surveillance de grossesse, donnera lieu au versement d’une allocation supplémentaire estimée à 5 000 Fcfp par enfant, quel que soit le régime d’affiliation à la CPS. Le coût de cette mesure a été évalué à 18 000 000 F CFP environ par an, pour la branche Famille de la CPS (sur la base d’un nombre de naissances, par an, légèrement inférieur à 4 000), et 11 000 000 F CFP (coût de la consultation sage femme) par an au maximum pour la branche Maladie de la CPS, dans l’hypothèse où l’ensemble des femmes enceintes iraient consulter une sage femme libérale.

La seconde action prévue vise, quant à elle, à éviter une nouvelle grossesse immédiate, les professionnels de santé constatant qu’au moins un tiers des accouchées ne reviennent pas à la consultation post natale pourtant prescrite à la sortie de la maternité. Ces femmes ne bénéficient d’aucun relais contraceptif trois mois après l’accouchement. Le Pays a donc estimé utile de subordonner l’octroi d’une fraction des allocations post-natales servies aux ressortissantes de chacun des régimes à l’accomplissement de cette visite médicale.

Le montant de cette fraction sera défini par le conseil des ministres, le Pays prenant quant à lui en charge les consultations gynécologiques, qui représentent un budget annuel de 14 millions de Fcfp.

D’après APF.

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