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L’association 193 veut des chiffres sur le cancer

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L’association 193 continue à se faire voir et à se faire entendre. Après une manifestation d’un peu plus d’une quarantaine de personnes mercredi matin, les membres de l’association ont rencontrés les représentants du gouvernement et de l’Etat, et les élus de l’assemblée, qui semblent tous d’accords pour faire avancer le dossier du nucléaire. Mais qui semblent également désunis concernant la manière de le faire.

Après avoir  rencontré le ministre de la Santé, Jacques Raynal, les membres de l’association 193, avec l’autorisation du président de l’assemblée, Marcel Tuihani, ont décidé de tenir leur sit-in dans le hall de l’assemblée. Lorsque le soleil est apparu, ils se sont dirigés vers le Monument aux morts, avenue Pouvana’a a Oopa. Une délégation a alors rencontré le haut-commissaire.

Les membres de l’association se sont ensuite rendus à l’assemblée où une réunion avec tous les partis politiques était prévue. Une réunion qui a d’ailleurs duré plus d’une heure. L’élue Tahoeraa, Sandra Levy Agami, regrette que les élus n’aient pas plus tendus l’oreille aux revendications de l’association 193. « J’aurais voulu que cela soit un peu plus interactif. (…) Il ne faut pas oublier que ce sont des gens bénévoles. (…) On est toujours en période électorale », affirme la représentante Tahoeraa.

Du côté de l’UPLD, la position est claire. Les élus préfèrent porter cette affaire au niveau d’une « instance arbitrale internationale » et ne plus avoir à faire à l’Etat. Etat qui, selon le président du groupe UPLD à l’assemblée, Tony Géros, est « juge et partie ».

Pour le président de l’assemblée, Marcel Tuihani : « Il est temps aujourd’hui que les choses soient claires ». Il appelle le Pays et le haut-commissaire à avoir un « discours clair et transparent ». « Qu’on ne continue pas à entretenir des doutes. Ou une forme de suspicion ». Le président de l’assemblée est sans concession et appelle la population à « s’unir et sanctionner les politiques qui refusent cette union ».

L’association 193 demande à avoir plus de précisions sur les données statistiques actuellement détenues par la Caisse de prévoyance sociale (CPS), ainsi que la mise en place d’études transgénérationnelles. « On ne va pas être naïf, on espère qu’ils ont été sincères et l’avenir nous le dira », affirme la vice-présidente de l’association 193, Léna Normand. Frère Maxime lui considère que seul le référendum peut unir tous les politiques.

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