ACTUS LOCALESÉCONOMIE « L’autorité de la concurrence est un allié des entreprises » Antoine Samoyeau 2016-09-14 14 Sep 2016 Antoine Samoyeau Jacques Mérot, président de l’autorité de la concurrence. © Cédric Valax Le président de l’autorité de la concurrence, Jacques Mérot, était l’invité du journal de Radio 1 mercredi midi. L’occasion d’évoquer la question du « contrôle des concentrations » de sociétés après les deux premières autorisations accordées par l’autorité dans le cadre des rachats des hôtels des groupes Wane et Accor ces derniers mois. Après les opérations de rachat des hôtels des groupes Wane et Accor en Polynésie, le président de la toute jeune autorité de la concurrence, Jacques Mérot, a souhaité faire le point cette semaine sur le « contrôle des concentrations ». Il faut savoir qu’avec le nouveau code de la concurrence applicable en Polynésie, une opération de concentration est contrôlable à partir du moment où les deux sociétés font plus de 2 milliards de Fcfp de chiffre d’affaires ou si l’une d’entre elles fait plus de 500 millions de Fcfp de chiffre d’affaires. « Dès qu’une entreprise fait une opération de concentration, elle doit déposer un dossier à l’autorité de la concurrence ». Jacques Mérot recommande d’ailleurs aux sociétés qui ont un projet de concentration de venir voir le rapporteur général de l’autorité pour préciser avec lui la constitution du dossier. « N’ayez pas peur » Le but de l’autorité est de vérifier que l’opération ne comporte pas « d’effets anticoncurrentiels ». C’est à dire que les autres entreprises du même marché ne pâtissent pas de cette opération. Contrairement à une idée reçue, Jacques Mérot affirme que : « Les autorités de la concurrence voient plutôt d’un bon oeil les concentrations ». Le président de l’autorité explique que ces opérations permettent des « économies d’échelles » et des « innovations technologiques » qui sont souvent « un bienfait pour le consommateur ». Surtout, le président de l’autorité affirme que : « L’autorité de la concurrence est un allié des entreprises ». Elle apporte des « garanties » à la fois pour l’entreprise qui réalise l’opération, à travers « une prévention pour la prémunir d’un état de dominance dont elle pourrait abuser et qui pourrait donner lieu à une action contentieuse plus tard », mais aussi pour les entreprises tiers pour « vérifier qu’il n’y a pas trop de pratiques anticoncurrentielles sur le secteur ». [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/09/Merot.mp3″ config= »default » playerid= »233315″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/09/Jacques-Merot-03_CDC1280.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)