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L’Aven prévoit des démissions massives au Civen

Le nucléaire à Moruroa © DR

Le président de l’Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN) en métropole, Jean-Luc Sans, estime que la suppression du risque négligeable est « une excellente chose », mais il craint que les victimes ne soient pas plus indemnisées. Le président de l’Aven affirme que les membres du Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires CIVEN vont démissionner en masse.

Le président de l’Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN), Jean-Luc Sans, affirme que la suppression du risque négligeable de la Loi Morin est « une excellente chose » mais ajoute qu’il n’est ni « pessimiste » ni « serein » par rapport à  l’indemnisation des victimes du nucléaire. Jean-Luc Sans estime que la plupart des dossiers rejetés par le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN) vont être indemnisés aujourd’hui : « les deux critères principaux, en l’occurrence la présence sur zone et la maladie, étant chaque fois réunis ». Problème, pour Jean-Luc Sans, ces indemnisations ne se feront pas pendant cette année « électorale »

Jean-Luc Sans prévoit des démissions massives parmi les membres du Civen, puisque la nouvelle mouture de la loi Morin ne fait plus appel à leur expertise de « physicien, savant ou médecin ». Elle se borne à constater que les demandeurs étaient présents sur la zone pendant la période donnée et qu’ils présentent une pathologie reconnue. Mais le président de l’Aven concède être dans « l’expectative », car on ne sait pas va remplacer les membres démissionnaires. Selon Jean-Luc Sans, il ne resterait plus que le président ainsi que le bureau jusqu’à ce que « le gouvernement en désigne de nouveaux ».

Selon lui, cette « entité administrative » sera là pour « constater que les gens ont droit à une indemnisation, et calculer cette dernière ». Le président de l’Aven explique d’ailleurs qu’avec cette nouvelle loi, l’indemnisation de personnes venues « en vacances » au fenua entre la période 1966 et 1998 est possible. Il estime qu’ils « ont le droit d’être indemnisés », mais craint un refus de l’État.

Par ailleurs, le président de l’Aven se dit sceptique sur la mise en place du fonds d’indemnisation pour les victimes des essais nucléaires demandé par Moruroa e Tatou. Il estime que : « c’est plus difficile et c’est dangereux. Le fonds d’indemnisation pour l’amiante a mis cinq ans pour se mettre en place alors qu’actuellement on a une ligne de crédit et on est sûr d’avoir un fonds chaque année ».

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2 Commentaires

  1. DELLAPINA
    6 mars 2017 à 18h12 — Répondre

    L indemnisation des victimes des essais nucléaire est un gros problèmes pour les différents gouvernements pendant et aprés cette période. Le principal responsable de ces décisions est décédé depuis belle lurette . C est pour moi , peine perdue . La suppression de la loi Morin est juste un os à ronger pour les associations et une grosse épine dans le pied pour le prochain gouvernement à venir

  2. 7 mars 2017 à 5h44 — Répondre

    Jean Luc « Sans » porte bien son nom « Sans » bon sens semble indiqué ! Peut il être à ce point naif pour ne pas comprendre qu’un fonds même s’il prend du temps à être constitué est sanctuarisé alors qu’une ligne de crédit dans un pays en faillite comme la France est volatile, que ce soit Fillon ou Macron tous deux ont mis en avant d’énormes économies à faire pour empêcher le défaut de paiement à la Grecque dès la remontée des taux amorcée deuxième semestre 2017 et au plus tard premier semestre 2018. La Polynésie sera à nouveau sacrifiée. La suppression du risque négligeable masque la remise en place d’un obstacle. La commission qui doit instaurer les garde fous à l’indemnisation mettra 12 mois à se mettre en place et encore 12 mois pour pondre des critères à la mord moi le noeud. Comment et avec quelle indécence ces bureaucrates peuvent discutailler la réparation financière des conséquences d’un crime contre l’humanité (exposition de populations civiles à des essais nucléaires et contamination des ressources alimentaires, de l’environnement et de la descendance de ses personnes pour des siècles) alors que l’oligarchie énarque pille la France et gaspille l’argent public en lubbies dispendieuses. Les maîtresses de Hollande dont Cunégonde Royale ont coûté tellement plus cher aux contribuables métropolitains que l’indemnisation honnête des victimes du nucléaire militaire français. C’est un véritable Nuremberg sur le dossier du nucléaire qui jugera les criminels qui organisent ou couvrent ce scandale sanitaire qui éclatera bientôt dans un fracas révolutionnaire. Le peuple est à bout, toutes les soupapes s’apprêtent à pêter . C’est dommage, la voie de la raison est meilleure mais les fous cupides contrôlent les manettes.

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