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L’avocat du Street Shop juge la procédure « irrationnelle »

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Le procès des trois tenanciers du Street Shop de Papeete a été renvoyé au 29 janvier prochain. Le contrôle judiciaire des prévenus a été renforcé : ils ont interdiction de quitter Tahiti jusqu’au procès.

L’audience devant le tribunal correctionnel pour le procès du Street Shop de Papeete n’a duré que quelques minutes ce mardi matin. À 8 heures, les trois prévenus, Nicolas Veyssière, Anthony Tutard et Cédric Tournier, ont déposé avec leurs avocats des conclusions dans lesquelles ils ont contesté la procédure judiciaire. Les juges ont alors suspendu l’audience pour la renvoyer au 29 janvier 2019 à 8 heures, le temps d’examiner les conclusions des avocats.

Dans ces conclusions, les avocats des trois prévenus attaquent l’arrêté du Pays du 7 mars sur lequel s’est basée l’intervention policière du 28 mars, la fermeture du Street Shop, la mise en examen et le placement sous contrôle judiciaire des gérants de ce commerce.

Le 29 janvier, Nicolas Veyssière, Anthony Tutard et Cédric Tournier seront jugés pour provocation à l’usage ou trafic de stupéfiants. Leur Street Shop, ouvert en février, commercialisait des outils destinés aux fumeurs de cannabis (pipettes, briquets, vaporisateurs, etc.), des graines de cannabis de collection et des liquides au cannabinol (CBD) non interdits à l’importation avant le 7 mars.

En attendant le procès fin janvier, les juges du tribunal correctionnel ont alourdi le contrôle judiciaire à l’encontre des prévenus. Ils avaient déjà interdiction de se rencontrer. Ils ont désormais interdiction de quitter l’île de Tahiti (et de Moorea pour l’un des trois) et ils doivent se présenter à la gendarmerie une fois par semaine. Cette sévérité des juges étonne l’avocat Thibault Millet, qui envisageait ce matin de faire appel de ce contrôle judiciaire.

 

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3 Commentaires

  1. Irwin Teariki
    25 septembre 2018 à 11h28 — Répondre

    pathétique polynésie ! vive le cannabis !

  2. Hirinake
    26 septembre 2018 à 21h53 — Répondre

    Le Maitre Verges de la Polynesie ne pensez-vous pas que c’est vote betise humaine qui est irrationnelle, tout en sachant que vous faites bien entnendu votre metier d’avocat et que vous etes remunere pour ce faire.

  3. Pavlova
    29 septembre 2018 à 21h59 — Répondre

    On commence par appater les jeunes polynesiens de 13 ans ou moins par la consommation du cannabis soit disant autorise, donc tant qu’a faire qu’on laisse en ventre libre egalement l’ICE pourquoi pas ? Au bord de la route ou sur des stands a la foire agricole tant qu’on y est, mais on marche sur la tete avec des mecs de ce genre.
    Ia taahoa roa te nunaa ta outou mau pe’u haa iri iri. a faaea paha parapuhi ma.

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