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Le barrage des associations contre le curage des rivières

©Association Ia ora Tarahuu

©Association Ia ora Tarahuu

Le ministre de l’Equipement, Albert Solia, s’est rendu lundi après-midi sur les rivières de Tevaifaara à Maheana et de Mapuaura à Faaone afin de rencontrer l’association de syndicats No te aru tai mareva. Deux membres de l’association bloquent l’accès aux rivières depuis la semaine dernière. Les écologistes demandent la mises en place de « comités de suivis » pour chaque rivière, mais le ministre estime que cette idée est « trop compliquée ».

Les grands projets d’aménagement des rivières du gouvernement ne cessent de faire naître les inquiétudes chez les riverains et les associations. Après la Taharu’u, c’est à Mahaena et Faaone que le ton est monté suite au début des extractions réalisées dans les rivières Tevaifaara et Mapuaura. La semaine dernière, deux membres de l’association de syndicats No te aru tai mareva ont décidé de bloquer l’accès pour protester contre le « non-respect du cahier des charges » par l’entreprise chargée de réaliser le curage des rivières. Les associations regrettent surtout une novelle fois de ne pas avoir été consultées par le Pays. Denis Helme, le directeur de No te aru tai mareva, demande à ce qu’un comité de suivi soit mis en place pour chaque rivière, comme c’est déjà le cas pour la Taharu’u.

De son côté, le ministre affirme qu’il « n’est pas question de créer des comités pour toutes les rivières ». Cela serait « trop compliqué de les suivre toutes correctement ». Il parle plutôt de la mise en place d’une « convention » avec les associations.

Si Albert Solia semble satisfait de cette rencontre avec No te aru tai mareva, Denis Helme insiste sur la nécessité de créer ces comités… No te aru tai mareva reste prêt, le cas échéant, à agir pour faire entendre ses revendications.

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2 Commentaires

  1. simone grand
    4 août 2015 à 7h42 — Répondre

    Il faudrait peut-être par respecter le droit où si l’eau relève du domaine public, le lit de la rivière est propriété privée quoique ne l’affirme péremptoirement au mépris de la déclaration universelle des droits de l’homme, certaine délibération de l’AP

  2. tupai
    4 août 2015 à 11h24 — Répondre

    la foto est on ne peut plus parlante !!! il faut cesser cette démagogie, ces mensonges et ces destructions, qu’on fiche la paix à ces habitants

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