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Le CA de la CPS demande à Régis Chang de se positionner

Les administrateurs de la Caisse de prévoyance (CPS) se sont penchés mardi matin sur le dossier de l’indemnité de départ de l’ancien directeur, Régis Chang. Mais à la demande du collège des employeurs, le conseil d’administration (CA) a décidé de surseoir à une décision, dans l’attente d’une explication et d’un positionnement officiel de Régis Chang devant le bureau du CA de la CPS.

Le conseil d’administration a décidé mardi de ne pas décider sur le cas épineux de l’indemnité de départ de l’ancien directeur de la CPS, Régis Chang. Une indemnité de six mois de salaire allouée suite à un avenant signé par l’administrateur provisoire, Yves Laugrost, au moment du départ de l’ancien directeur en avril dernier. Les discussions ont une nouvelle fois été tendues. Certains administrateurs du collège des salariés demandant au CA d’envisager une « plainte au pénal » sur les conditions d’attribution de cette indemnité. Mais à la demande du collège des employeurs, et avec le soutien de certains administrateurs salariés, le CA a finalement décidé de surseoir à sa décision. Un délai durant lequel le CA demande à Régis Chang de se présenter devant le bureau du conseil d’administration de la CPS « pour dire clairement s’il demande ou non son indemnité », expliquait mardi un administrateur à l’issue de la réunion. Suite donc au prochain épisode…

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8 Commentaires

  1. Chaval
    7 juin 2017 à 5h31 — Répondre

     » Un délai durant lequel le CA demande à Régis Chang de se présenter devant le bureau du conseil d’administration de la CPS pour dire clairement s’il demande ou non son indemnité  »
    C’est quoi cette vanne ? Vous voulez-vos dix millions ou pas ? Euh !, je vais réfléchir mais…bon finalement je vais les prendre, après tout…on me le propose non ?
    C’est sérieux ou c’est une blague ?

  2. Bernadette Soubirou
    7 juin 2017 à 9h18 — Répondre

    Dans les mêmes conditions de révocdémission une personne a du rembourser ses indemnités. C’était au GIE Tahiti Tourisme. Que Régis Chang encaisse ses millions et le proc va se faire un plaisir d’entendre tout ce beau monde

    • Tahiarii
      10 juin 2017 à 23h41 — Répondre

      J’espère que le prochain fera le ménage

  3. MATA
    7 juin 2017 à 10h09 — Répondre

    Comment l’avenant qui pèse 10 patates a pu être validé uniquement entre LAUGROST ET CHANG, sans l’avis du C.A? Le C.A devrait demander à LAUGROST de s’expliquer et qu’il porte cette affaire au pénal pour prévenir toutes récidives. Faisons d’eux, comme Emile, des exemples. CHANG j’espère que tu prendras la bonne décision car franchement payé à plus d’un million depuis 2009 et en ces temps difficile ou certains n’arrivent pas à nourrir et vêtir leurs enfants tu devrais avoir HONTE d’accepter ce « golden parachute » injustifié.

    • 7 juin 2017 à 10h12 — Répondre

      Bonjour, précisons qu’Yves Laugrost était à l’époque de la signature de l’avenant « l’administrateur provisoire » de la CPS et qu’il représentait à lui seul le CA.

  4. Iritahua
    7 juin 2017 à 11h40 — Répondre

    Le C.A ne sert à rien, une seule personne prend la décision des 10 patates, en avant l’augmentation des cotisations. Pour soutirer, vous pouvez le faire, payé, nous sommes là.

  5. Tico
    7 juin 2017 à 14h37 — Répondre

    Bon allez, posons nous, c’est vrai que par ces temps difficiles, la décence voudrait que l’ex-directeur renonce à ses « indemnités » par solidarité envers une trop grande population souffrante, et d’ailleurs, cette même solidarité que les élus devraient démontrer en premier. Donc, que le politicien ou le directeur « en départ » qui n’a jamais bénéficié d’indemnités indécentes lui lance la 1ère pierre. Ce qui serait valable pour R. Chang devrait l’être pour tous le monde, élus y compris. Soyons certain que la conscience de R. saura lui faire prendre la bonne décision, et Y. Laugrost y gagnera en sagesse. Eh oui, quand le peuple souffre, la probité est de rigueur.

  6. simone grand
    7 juin 2017 à 15h55 — Répondre

    Virons tout ce vilain monde et exigeons le remboursement tout en inventoriant s’il n’y aurait pas eu des malversations similaires.
    Et le CA de la Soc ferait bien de s’interdire de récupérer pareil glouton.

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