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Le CA de la CPS renonce à remettre en place ses avantages

Les administrateurs du conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) ont finalement abandonné vendredi leur projet de s’octroyer une indemnité de présence et de rétablir leur régime complémentaire d’assurance maladie supprimé en 2015. Décision prise « à l’unanimité », précise-t-on au sein du conseil d’administration.

Il aura finalement fallu quelques semaines et un tollé sur les réseaux sociaux pour que les administrateurs de la CPS abandonnent l’idée de s’octroyer une indemnité de présence et de rétablir leur régime complémentaire d’assurance maladie. L’initiative avait surpris en décembre dernier lorsque, en pleine réforme de la PSG et en pleine recherche d’économies pour boucler le budget administratif 2018 de la CPS, l’ordre du jour du conseil d’administration prévoyait d’instaurer une « indemnité en faveur des administrateurs dont les fonctions au CA font obstacle à l’exercice d’une activité professionnelle » et de « rétablir le régime complémentaire d’assurance maladie des administrateurs – règles de remboursement des prestations de santé ».

Ces deux propositions divisaient même en interne au conseil d’administration et plusieurs représentants du patronat y étaient farouchement opposés. Le sujet avait donc été reporté. Et lors du conseil d’administration de la CPS de vendredi matin, il a tout bonnement été abandonné. Une décision prise « à l’unanimité » des administrateurs, précise-t-on au sein du conseil.

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4 Commentaires

  1. Taaroa
    29 janvier 2018 à 7h16 — Répondre

    Un peu de décence, enfin

  2. Nanard
    29 janvier 2018 à 8h44 — Répondre

    Vraiment à la CPS ils se foutent de la gueule du monde. Surtout les syndicalistes qui n’ont pas de limite dans la démesure.

  3. POMARE
    29 janvier 2018 à 12h35 — Répondre

    Bravo! Au moins, c’est déjà ça d’économisé. Ah ces chers syndicalistes, si seulement ils se préoccupaient réellement de la situation de nos retraites. Et que par empathie pour la population, ils travaillaient bénévolement ce serait un vœu pieu. Touche surtout pas à mes émoluments !! La magie de la langue de Molière.

  4. blazée
    29 janvier 2018 à 20h23 — Répondre

    ils ont déjà trop d’avantages, avec les sous des cotisants et retraités ! ça suffit, qu’ils baissent aussi leur salaire

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